Pour Noël et si vous offriez l'un des ouvrages du docteur Jimmy Mohamed ? Si le médecin star est partout, notamment sur les réseaux sociaux, où il est suivi par plus d'un million de personnes sur Instagram, quasiment deux millions sur TikTok, les conseils prodigués dans ses livres sont naturellement tout aussi bons à prendre. Si vous êtes en phase de changement d'alimentation, Zéro contrainte pour maigrir (éd. Flammarion), pourrait bien être fait pour vous. Dans cet ouvrage très complet, Jimmy Mohamed dévoile un très grand nombre d'informations sur notre organisme ainsi que sur l'alimentation. Et bien sûr tout un lot de conseils pour s'alimenter mieux, et changer de mode de consommation de la meilleure manière qu'il soit. Ce qu'il faut savoir en tout premier lieu c'est que cela prend du temps. En effet, celui que l'on retrouve en lieu et place de Michel Cymes dans Le Magazine de la Santé (France 5), révèle la moyenne qu'il faut attendre avant de voir les premiers résultats d'un changement de mode de vie alimentaire.
"Changer ses habitudes prend du temps", c'est le titre qu'il a choisi pour le chapitre consacré à cette analyse. "Lorsqu’on parle de perte de poids, il est normal de vouloir des résultats rapides. C’est humain et personne ne peut nous en vouloir, partage le docteur Jimmy Mohamed. En revanche, il faut être à la fois réalistes et indulgents avec nous-mêmes. Réaliste car il est illusoire de croire que nous allons changer notre mode de vie alimentaire en l’espace de quelques jours ou semaines." Mais alors combien de temps doit-on patienter avant d'apprécier les résultats ? "Il est quasi impossible de bouleverser toute votre alimentation et changer toutes vos 'mauvaises habitudes' acquises durant des années, voire toute une vie. La croyance populaire dit qu’il faut vingt et un jours pour changer une habitude ; la science dit beaucoup plus. Des chercheurs ont demandé, pendant douze semaines, à 96 participants d’adopter un nouveau comportement comme manger un fruit ou faire du jogging tous les jours, à la même heure. Le temps nécessaire pour changer une habitude variait de 18 jours à 254 jours, pour une moyenne de 66 jours. Il faudrait donc en moyenne plus de deux mois pour adopter un nouveau comportement et non 21 jours ! Et on ne parle que d’un seul changement ! Pas de la dizaine qu’il faudrait pour perdre du poids", fait-il savoir.
Et mieux vaut être patient. Il va falloir vous armer de "douceur" et de "réalisme". Voici quelques clés pour que les choses fonctionnent. En effet, le docteur, père de trois enfants nés de ses amours avec son épouse Souailla, fait savoir : "tout ce qui est radical en nutrition conduit à l’échec". "Alors oui, certaines nouvelles habitudes sont plus faciles à adopter que d’autres. Si je vous demande de manger une pomme par jour, la contrainte vous semblera gérable, mais si j’exige de vous de supprimer toute forme de sucre, comme dans un régime cétogène, vous allez rapidement craquer. Voilà pourquoi il est primordial d’être honnête avec soi-même dans le processus de rééquilibrage alimentaire", continue-t-il. Alors comment s'en sortir ? Jimmy Mohamed vous aiguille : "D’abord, faites la liste des habitudes qui vous semblent délétères pour votre ligne et a fortiori pour votre santé. Réunissez ensuite les bonnes raisons qui vous poussent à vous en débarrasser. Enfin, et surtout, trouvez un comportement de remplacement. Nous y reviendrons plus loin, mais je donne d’ores et déjà un exemple : si vous avez l’habitude de prendre un goûter, ne le supprimez pas ; remplacez éventuellement le pain au chocolat par un autre aliment, mais surtout essayez de comprendre pourquoi vous avez faim quelques heures après un repas."
La patience il en a fallu à Jimmy Mohamed. Car ce dernier a changé son mode de vie, et perdu du poids, comme il l'a fait savoir. Et il précise qu'il a bien mis du temps à mettre en place cet équilibre. "Je percevais jusqu’à peu l’alimentation comme une fonction nutritive ou de plaisir, confie-t-il. Je mangeais quand j’avais faim pour tenir la journée ou pour me faire plaisir avec des aliments gras, sucrés et salés. Lorsque je rentrais tard du travail, par exemple, ma récompense était de me faire plaisir en mangeant. J’associais ce plaisir à un bon hamburger accompagné de frites et d’un soda bien frais. Moi, le médecin, je sous-estimais l’impact de l’alimentation sur ma santé d’une façon plus globale. Pourtant, je n’ai, à ce jour, aucune pathologie particulière. Pourquoi faire attention, alors ? Parce que j’ai compris que l’aliment est probablement le premier des médicaments."