"Faire sa victime, ça fait vendre" : ce tacle de Thierry Ardisson à Frédéric Beigbeder, vivement accusé de sexisme

Au cours de sa longue carrière, Thierry Ardisson a eu la chance de pouvoir recueillir les confidences des plus grandes stars. Aimant se démarquer via ses nouveaux projets, l'époux d'Audrey Crespo-Mara va faire revivre Coluche sur le petit écran dans le nouveau numéro de son émission Hôtel du temps diffusée ce vendredi 23 juin 2023 sur France 3. Une docu-fiction qui fait sa fierté.

Ainsi pour la promouvoir, le célèbre animateur fait le tour des médias et l'homme en noir s'est longuement entretenu avec nos confrères de Libération. Connu pour sa gouaille, le principal intéressé a ratissé l'actualité., l'occasion pour lui de rebondir sur des sujets brûlants... Et notamment l'évolution des moeurs au fil des décennies, qui ne l'offusque pas plus que ça. "Chaque génération veut tuer la précédente, normal. Puis je comprends les mômes d'aujourd'hui, sur l'écologie, le traitement des femmes", a affirmé Thierry Ardison avant d'évoquer l'essayiste Fréderic Beigbeder, souvent attaqué pour ses sorties jugées "sexistes et masculinistes".

Je ne sais pas pourquoi il chouine

Dans son ouvrage Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé paru en avril dernier, l'auteur assure faire son mea-culpa et décortique les moments clés de son existence. "Je ne sais pas pourquoi il chouine. D'accord, faire sa victime, aujourd'hui, ça fait vendre, mais quand t'as la chance d'être passé entre les gouttes de #MeToo...", a analysé Thierry Ardisson.

Ils ne veulent pas de conversation

Invité dans L'Heure des pros sur CNews en avril dernier, Frédéric Beigbeder s'était vivement défendu quant à certains des passages décriés du livre : "C'est la vérité, quand un homme ne vous touche pas, c'est seulement parce que la loi l'interdit" ou encore "Si les hommes n'agressent pas les femmes, c'est seulement parce que la peur de la prison les retient". Alors que des collectifs féministes l'accusaient de faire "l'apologie du viol" dans son oeuvre littéraire, l'auteur estimait être victime d'attaques injustifiées : "Je découvre qu'il y a vraiment des militants violents qui veulent censurer un livre. Ils menacent. Ils injurient. Ils ne veulent pas de conversation."

En pleine tourmente, l'ex-compagnon de Laura Smet était déterminé à défendre son point de vue. "Je comprends désormais pourquoi personne ne s'était lancé dans l'écriture d'un livre sur les relations hommes-femmes, après #MeToo", avait-il sorti avec ironie dans les colonnes du Point. Avant de conclure : "Je ne suis pas courageux, juste inconscient."