Sa voix, son sourire et sa connaissance des têtes couronnées font de lui un véritable incontournable de France Télévisions depuis plus de trente ans : à 59 ans, Stéphane Bern enchaîne les émissions et les succès depuis son arrivée sur les chaines publiques. Passionné d'histoire et de patrimoine, le présentateur s'attelle à faire découvrir les lieux et les monuments qui le passionnent, mais pas seulement. Depuis 2017, il est également chargé de les protéger au mieux.
Une mission qui lui a été confiée par Emmanuel Macron, parfaitement conscient des connaissances très étendues du quinquagénaire sur le sujet. Il faut dire que s'il est incontournable à la télévision, Stéphane Bern a su également se rendre indispensable auprès des politiques, notamment en ce qui concerne le protocole.
Interrogé sur le sujet par nos confrères du Monde qui l'ont rejoint chez lui, dans sa magnifique demeure à la campagne, le présentateur a livré quelques confidences. Et si François Mitterrand l'a sollicité mais "n'était pas toujours très aimable", c'est bien son successeur, élu en 1995 puis 2002, qui a fait partie des plus difficiles : "Jacques Chirac détestait tout ce que je représentai", assure-t-il. Des confidences déjà faites en 2015 dans le magazine VSD : "Chirac, il ne m'a jamais calculé, avait-il révélé. J'avais un pantalon et tout ce qui ne portait pas jupon l'intéressait peu. Tout ce que je représentais l'indifférait, au contraire de son épouse". Il faut dire qu'en effet, Stéphane Bern et Bernadette Chirac se sont retrouvés dans différents combats et semblent plutôt bien s'entendre.
"Les gens disent que je suis l'ami de Macron mais non"
Heureusement pour lui, les relations ont été bien meilleures avec les suivants : ami avec Carla Bruni et parti en vacances avec le couple Sarkozy il y a quelques années, il avait confié que François Hollande avait toujours été d'une "grande courtoisie" à son égard. Et se montre très franc ce dimanche sur Emmanuel Macron : "Les gens disent que je suis l'ami de Macron mais non : je suis le fou du roi", révèle-t-il. Les relations semblent tout de même plutôt bonnes entre lui et le président, qui connait la valeur du présentateur et l'étendue de ses connaissances.
Une bonne entente qui n'est pas commune à toutes les personnalités qui ont émaillé le quinquennat du mari de Brigitte Macron : très en colère après les déclarations de Roselyne Bachelot qui avait expliqué que la culture n'était pas essentielle, il s'était battu pour que les sites du patrimoine rouvrent après la pandémie et n'arrive toujours pas, aujourd'hui, à oublier leurs différends : "Elle déteste le patrimoine", confie-t-il. Et pour lui, c'est un vilain défaut...