"Je peux porter des blousons en python ou en croco mais..." : Florent Pagny défend la cause animale à sa façon

Accompagné de chanteurs de renoms, comme Cali, il a décidé de s'engager pour une cause dont on parle beaucoup en ce moment. Depuis plusieurs semaines maintenant, le militant écologiste canadien Paul Watson est emprisonné au Groenland, en attente d'une possible extradition vers le Japon et Florent Pagny a décidé de se mobiliser. "La cause est bonne, le mec est dans un traquenard (...) Si avec ma petite voix je peux être utile, je le fais. Je m'engage rarement, parce que je ne suis pas un militant, je ne fais pas de politique", explique celui qui a récemment dévoilé un projet intime et secret avec sa fille Ael, dans une interview accordée au Parisien.

Le chanteur de 62 ans évoque également la cause animale, lui qui vit une partie de l'année en Patagonie et qui a la chance de pouvoir profiter d'une faune incroyable à proximité. Le père de famille, touché par le cancer, peut notamment aller observer les baleines au large de l'Argentine. "C'est à 250 km de chez nous, à Puerto Madryn. Entre les jets et les nageoires, je me suis déjà retrouvé à compter 60 baleines autour de moi. Magique !", raconte le grand copain de Marc Lavoine, grand défenseur des baleines, qui continuent à être harponnées par le Japon : "Franchement, j'ai le même ressenti quand on met une balle dans une biche, un animal pacifique."

Un combat qui peut paraître un peu contradictoire avec le style vestimentaire de Florent Pagny, connu pour souvent porter des vêtements faits en peau d'animaux, mais celui dont la convalescence a été interrompue pour un retour à la télé s'explique. "Je peux porter des blousons en python ou en croco mais ceux-là, s'ils croisent un humain, pas sûr que ça se passe trop bien pour lui", se justifie l'artiste.

Florent Pagny a donc décidé de s'engager pour la libération de Paul Watson, qui partage les mêmes convictions que lui sur la défense du plus grand cétacé de la planète. "Ce mec-là, il se bat depuis les années 1970 pour défendre les baleines. Si on ne fait rien pour lui, l'humanité va avoir des problèmes", précise-t-il au Parisien.