Dimanche 8 septembre 2024 se tenait la cérémonie de clôture des jeux paralympiques de Paris 2024. La veille, Matthieu Lartot dressait un premier bilan de l'événement. Pointant alors du doigt le fait que "les grandes vedettes n'ont pas été présentes durant les douze jours des Jeux". Un constat partagé par Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation tricolore : "Tous les acteurs, les chanteurs et tous ceux qui sont venus un peu "bling bling" pour les Jeux Olympiques, moi je ne les ai pas vus."
Il semblait effectivement ne pas y avoir le même engouement que lors des jeux olympiques, même si certaines personnalités ont continué à jouer le jeu, à l'image d'Antoine Griezmann, qui a continué à publier ses "alertes médailles" sur son compte X (anciennement Twitter). Mais cela n'était pas suffisant d'après Matthieu Lartot, qui vient d'en remettre une couche, pour Closer. "Je regrette l'absence des people et des stars du sport français dans les gradins pendant les épreuves paralympiques. Même si les Jeux paralympiques ont été un énorme succès, il reste encore beaucoup à faire pour changer les mentalités sur le handicap" a-t-il expliqué pour le magazine.
Ce qui a le mérite d'être clair, donc. A noter que le journaliste de France Télévisions ne s'est pas arrêté là, puisqu'il avait un autre coup de gueule à faire. A savoir sur le remboursement des prothèses, précisément : "Un adolescent de 15 ans qui se fait amputer à la suite d'un sarcome ( tumeurs malignes qui se développent à partir des tissus de soutien de l'organisme ou tissus mous, ndlr) sera remboursé à hauteur de 20 000e euros par la Sécurité sociale pour une prothèse comme la mienne (il a pour rappel été amputé d'une jambe en 2023, à cause d'un cancer). Le même adolescent victime d'un accident de la route par un chauffard bénéficiera de la meilleure prothèse de 100 000 euros financée par son assurance. C'est une aberration de la législation française."
Ce sont donc toutes ces petites choses qui agacent encore grandement le journaliste, qui espère que tout ceci va évoluer dans le bon sens, dans les années à venir.