C'est une affaire qui continue de connaître des rebondissements quasiment quotidiennement depuis près de deux semaines maintenant. Pour rappel, le 4 novembre 2021, la footballeuse du Paris Saint-Germain et de l'équipe de France Kheira Hamraoui est agressée violemment à proximité de son domicile de Chatou (Yvelines) par deux hommes cagoulés munis de barres de fer. Dans un premier temps, les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Versailles ont mis en garde à vue sa coéquipière et conductrice de la voiture le soir de l'agression, Aminata Diallo.
Si elle ressort libre et sans problème à l'époque, les policiers gardent de gros soupçons sur elle et le 16 septembre, Aminata Diallo est de nouveau interpellée avant d'être mise en examen et placée en détention provisoire. Si elle a depuis été remise en liberté et placée sous contrôle judiciaire, les enquêteurs et la juge d'instruction l'ont longtemps interrogés et Le Parisien a pu avoir accès aux déclarations de la joueuse de 27 ans, actuellement sans contrat. Un des éléments qui a fait grand bruit dans le dossier ces dernières semaines concerne une recherche Google qu'elle aurait effectuée quelques jours avant l'agression de Kheira Hamraoui pour se renseigner sur la façon dont on peut casser une rotule. "Je sais comment casser une rotule, donc je ne vais pas faire la recherche comment casser une rotule", rétorque la sportive qui nie tout en bloc.
Ce n'est pas le seul élément qui intrigue les policiers dans le comportement d'Aminata Diallo. La suppression de l'application Snapchat deux jours après l'agression jette le trouble sur les intentions de la jeune femme. "Je devais le donner à mon petit frère (le téléphone) donc je l'ai vidé quelques jours après, à chaque fois que je lui donne un téléphone, je supprime les applications", assure-t-elle.
Aminata Diallo se pose donc en victime collatérale dans cette affaire et continue d'indiquer qu'elle est innocente et qu'elle n'a rien à voir avec l'agression de sa coéquipière en club. "Je ne suis pas la commanditaire de cette expédition", insiste-t-elle face à la juge d'instruction.
L'article sur les déclarations d'Aminata Diallo est à retrouver en intégralité sur le site du Parisien.
Aminata Diallo reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif.