Après une très longue pause estivale, Frédéric Lopez était enfin de retour sur l'antenne de France 2 le dimanche 15 septembre 2024, avec son émission baptisée Un dimanche à la campagne. Ce jour-là, l'animateur a reçu trois nouvelle personnalités dans un cadre bucolique, très propice aux confidences. Parmi les convives, on peut notamment citer la chanteuse Santa. Ancienne membre du groupe Hypen Hypen, elle poursuit actuellement une carrière en solo avec succès. Face à Frédéric Lopez, la musicienne est revenue sur son enfance. "Je grandis près de Nice. (...) Mon père était architecte et ma mère chanteuse dans un groupe de rock. Mais à ce moment-là, quand elle m'a eu, elle a raccroché sa carrière", a-t-elle premièrement révélé. Par la suite, Santa s'est confiée sur ses relations complexes avec les autres enfants.
"J'ai beaucoup de souvenirs avec les adultes parce que je suis quasiment dans un monde uniquement d'adultes. Je suis fille unique. Je snob un peu les autres enfants parce qu'ils me snobent aussi. Il faut dire que je les juge très négativement parce que ce sont des gens 'pas encore finis'", a-t-elle expliqué à Frédéric Lopez. La chanteuse a par ailleurs précisé avoir été la cible de nombreuses moqueries durant sa jeunesse, à cause d'un détails physique présent sur son visage, qu'elle cache aujourd'hui. "Les enfants sont très cruels. J'ai une tâche de naissance que je cache. Parfois, la cruauté, même d'une petite différence esthétique, ça peut être très violent pour les enfants. Ça me rend malade et je m'ennuie avec ces enfants", a dévoilé Santa. Dans un précédent entretien accordé à Paris Match, la musicienne avait évoqué son parcours scolaire assez particulier.
"J'étais un peu précoce. (...) J'ai passé un contrat moral avec mes parents. J'ai su lire et écrire en dernière année de maternelle. Je m'ennuyais profondément et je n'avais rien à faire en classe. Je leur ai demandé de me déscolariser et ils ont accepté. Mon école, c'était la chaîne de télé Arte. C'est elle qui a fait ma culture. Tout cela s'est fait avec des psychologues, des psychiatres et des batteries de tests. J'ai eu énormément de chance d'être comprise par l'Education Nationale", avait indiqué Santa à ce sujet, avant de se confier sur la naissance de sa passion pour la musique. "J'avais du temps libre et il y avait un piano à la maison. Je me suis amusée avec, j'ai commencé à comprendre les harmonies. J'essayais de reproduire ce qui se passait à la radio. Surtout, j'ai eu la chance d'avoir une prof de piano qui m'a acceptée à 4 ans. Je regardais ses mains et j'imitais ce qu'elle faisait. La musique m'a permis de saisir ce qui était chaotique pour le rendre harmonieux", a-t-elle finalement conclu.