En quelques mois, la vie de Matthieu Lartot a radicalement changé. En avril dernier, le journaliste sportif a annoncé qu'il devait mettre sa carrière entre parenthèses à cause d'un cancer au niveau de son genou droit. Obligé de se faire amputer, le père de famille de 43 ans doit désormais se faire à la prothèse qui a été posée au niveau de sa jambe et visiblement, les choses se passent plutôt bien. Très actif sur les réseaux sociaux, l'ancien rugbyman qui commente les matchs des Bleus sur les antennes de France Télévisions n'hésite pas à donner de ses nouvelles à ses nombreux abonnés sur les réseaux sociaux.
Depuis plusieurs semaines maintenant, Matthieu Lartot est dans un processus de rééducation avec pour objectif d'être le plus à l'aise possible au moment de commenter les matchs de la Coupe du monde de rugby, qui approche à grands pas. Pour se faire, il doit réapprendre à marcher normalement, mais comme il l'explique dans une interview accordée à Konbini, la tâche est compliquée dans la capitale. "Lorsqu'on marche pour la première fois dans les rues parisiennes avec une prothèse, on prend un petit peu de plein fouet ce que peuvent vivre les personnes à mobilité réduite où les personnes handicapées dans les rues de la capitale aujourd'hui", explique le spécialiste du rugby.
On se dit qu'il va falloir trouver des astuces pour vivre le quotidien au mieux
S'il fait de sacrés progrès malgré le prix exorbitant des prothèses, comme il s'en est plaint récemment, Matthieu Lartot doit faire face à de sacrées difficultés à Paris. "Des trottoirs qui ne sont pas droits, des routes pavées à de nombreux endroits, des accès aux transports en commun qui sont très très difficiles et on se dit qu'il va falloir trouver des astuces pour vivre le quotidien au mieux", détaille celui qui a pu compter sur le soutien de sa femme pendant cette difficile épreuve.
Des difficultés en plus, mais Matthieu Lartot montre depuis le début qu'il a un mental à toute épreuve et il fera certainement tout ce qui est en son pouvoir pour être présent aux commentaires lors de la Coupe du monde de rugby.