C'est une course contre la montre qu'il a gagné haut la main. À la suite de son cancer au niveau du genou droit, Matthieu Lartot a dû être amputé au niveau de sa jambe droite et on lui donnait alors peu de chances de participer à la Coupe du monde de rugby, qui démarre le 8 septembre prochain. Pourtant, le journaliste sportif qui officie sur les antennes de France Télévisions a connu une rééducation idéale et il sera bel et bien aux commentaires pour les matchs du Mondial. "Quand j'ai dit aux médecins du centre de rééducation que mon but était d'être à la Coupe du monde le 8 septembre, ils m'ont pris pour un dingo. J'ai travaillé comme je n'ai jamais travaillé dans ma vie physiquement. Je me suis mis minable", raconte l'homme de 43 ans, dans une interview à L'Équipe.
Pour cela, Matthieu Lartot a dû s'adapter à cette nouvelle vie de personne handicapée et donc à cette prothèse qui remplace sa jambe droite. Un élément essentiel pour réapprendre à marcher normalement, mais comme il l'a déjà indiqué par le passé, le prix pour obtenir les meilleurs modèles est tout simplement astronomique. "La meilleure prothèse de genou coûte 100.000 euros. Je n'ai pas les moyens de me la payer, comme beaucoup d'autres malades du cancer", expliquait-il dans les pages du magazine Télé 2 semaines. Ce vendredi 1er septembre, dans son interview pour le quotidien sportif, il dévoile le prix de la prothèse qu'il a pu avoir : "25 000 euros."
C'est un très bon genou, mais ce n'est pas ce qui donne le plus de mobilité dans la vie quotidienne
Une somme énorme, mais heureusement pour le père de deux enfants, il peut compter sur une prise en charge financière. "Elle est remboursée par la Sécurité sociale. C'est un très bon genou, mais ce n'est pas ce qui donne le plus de mobilité dans la vie quotidienne", explique le journaliste sportif.
Actuellement en pleine période de rééducation, Matthieu Lartot semble voir le bout du chemin et il est désormais plus que prêt pour le début de la Coupe du monde de rugby, qui aura lieu dans une semaine !