Parmi les animateurs les plus discrets de la télévision française, on peut noter Bernard de la Villardière. D'abord aux commandes de Zone interdite, sur M6, de 1998 à 2005, il tient aujourd'hui les rênes des émissions Enquête exclusive depuis 2005 et Dossier tabou depuis 2016. Mais sous son masque de journaliste, l'homme qui va bientôt fêter ses 65 ans est aussi l'époux comblé d'une dénommée Anne de Savignac et le papa poule de quatre grands enfants : Caroline née en 1987, Marc né en 1988, Rémi né en 1992 et Nicolas né en 1993.
Toute cette petite tribu lui a d'ailleurs été d'un profond soutien lorsque Bernard de la Villardière a découvert, en 2018, qu'il était atteint d'un cancer. S'il se pensait "sorti d'affaire", il semble malheureusement que le combat soit encore d'actualité... Après avoir subi un traitement d'immunothérapie tout au long de l'année 2022, l'animateur a accordé un entretien exclusif à nos confrères de TV Mag. "Comme des centaines de milliers de Français, j'ai un cancer. Le mien est un peu compliqué... Ce n'est pas un 'bon' cancer, je suis donc sous surveillance tous les trois mois", a-t-il révélé dans un premier temps. Malade depuis quatre ans déjà, Bernard de la Villardière n'a jamais cessé de se battre sans rien laisser paraître auprès des téléspectateurs...
Il n'y a rien de tel que de travailler
"Ça fait quatre ans que j'ai ça. Cela a été un choc, mais je n'ai pas voulu que la maladie change mon existence. Dans ma carrière, j'ai eu la chance de faire plusieurs films sur la fin de vie et cela m'a beaucoup aidé à appréhender l'idée de la mort", a-t-il ensuite précisé.
Il faut dire que malgré le cancer qui le ronge et les années qui passent, le journaliste continue de travailler d'arrache-pied. Pour lui, son métier est comme une bouée de sauvetage et, quoiqu'il arrive, il ne compte absolument pas le laisser tomber. "J'ai presque 65 ans et je suis ravi de travailler, de faire ce que j'aime. Il n'y a rien de tel que de travailler. Le travail est la manière de l'homme de se détacher de sa condition...", a-t-il conclu de manière poétique.