"Une épidémie de pommettes !" : Josiane Balasko donne son avis sur la chirurgie esthétique (VIDÉO)

Dans Quand vient l'automne, un film de François Ozon qui sort en salles le 2 octobre prochain, Hélène Vincent incarne une grand-mère, Michelle, qui vit sa retraite paisible dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude. À la Toussaint, sa fille Valérie vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances. Mais rien ne se passe comme prévu...

Quelles étaient les intentions de François Ozon, avec ce film ? "Je trouve que les femmes âgées sont très invisibilisées dans le cinéma, je trouvais intéressant que les rôles principaux soient tenus par elles : elles ont leur âge et sont belles comme elles sont.", a expliqué le célèbre réalisateur sur le plateau de C à Vous, ce mardi 24 septembre, en compagnie de l'actrice. Ainsi, le fameux débat autour de la chirurgie esthétique (abordé récemment par Audrey Fleurot dans "Quotidien") est naturellement venu sur la table.

Josiane Balasko - qui ne reçoit plus beaucoup de propositions intéressantes au cinéma - a alors donné son avis sur la question, elle qui figure à l'affiche de ce film, et qui était donc également présente dans l'émission. "Rester jeune tout le temps, c'est terrifiant ! Là il y a une épidémie de la pommette chez les actrices américaine, il faut faire gaffe.", a-t-elle déclaré. Avant d'ajouter ceci, en expliquant qu'en ce qui la concerne, elle n'a pas eu à se poser la question, étant donné qu'elle n'a jamais eu de rôles que l'on peut catégoriser de "sex symbol" : "On (elle et Hélène Vincent, ndlr), a été préservé, on n'a pas eu à répondre aux injections des canons de la beauté."

Dans la foulée, François Ozon revenait sur les critiques que Charlotte Rampling a pu recevoir à l'époque, lorsqu'elle jouait dans son film Sous le sable. On disait alors qu'elle était "trop vieille" pour ce rôle : "On a eu beaucoup de mal à monter le film. Pourtant Charlotte n'avait que 50 ans et elle était magnifique." Il se réjouit toutefois de voir que les mentalités ont évolué depuis : "J'ai l'impression que les regards changent, et qu'on assume de plus en plus la place de la femme."