Alors qu'elle donne les dernières représentations de sa grande tournée mondiale, tout au long de laquelle elle aura pu défendre son dernier disque, 25, Adele s'offre la couverture de l'édition américaine de Vanity Fair. La star s'y confesse notamment sur sa lutte contre la dépression post-partum.
Adele n'a jamais eu la langue dans sa poche pour dire ce qui lui tient à coeur et elle le prouve une fois encore dans les pages de Vanity Fair (édition du mois de décembre 2016, en kiosques le 8 novembre). Maman d'un petit Angelo (4 ans), l'interprète de Hello, raconte à quel point cela a été difficile pour elle après avoir donné naissance à son fils. "J'ai fait une très sévère dépression post-partum après avoir eu mon fils et cela m'a fait peur... Mes amis qui n'avaient pas d'enfants s'agaçaient à mes côtés alors que moi je voulais juste m'asseoir et parler en priorité avec mes amis qui avaient des enfants et sans que l'on se juge les uns et les autres", dit-elle.
La chanteuse de 28 ans, qui s'est récemment dite prête pour un deuxième enfant, ajoute : "Ma connaissance de la dépression post-partum ou post-natale, comme on dit en Angleterre, c'est que vous ne voulez pas être avec votre enfant, vous avez peur de lui faire du mal, vous avez peur de mal faire votre job. Mais moi j'étais dingue de mon enfant. Je me sentais très maladroite. J'avais l'impression d'avoir pris la pire décision de ma vie. Cela peut se manifester sous différentes formes. Finalement, je me suis simplement dit que j'allais m'accorder un après-midi par semaine pour faire tout ce que je voulais faire sans mon bébé." Et même si elle confirme s'être sentie "mal" en prenant cette décision, Adele ajoute que cela lui a fait le plus grand bien.
Thomas Montet