Roman Polanski© Angeli
La suite après la publicité
Pendant que Roman Polanski est terré dans son chalet en Suisse à Gstaad, assigné à résidence depuis début décembre après plus de deux mois de détention à Zurich, la justice suit son cours. Arrêté en septembre par mandat extraditionnel américain pour une affaire de moeurs aux Etats-Unis datant de plus de trente ans, le réalisateur du Pianiste refuse fermement l'extradition - rappelons toutefois que c'est le ministère suisse de la justice qui prendra cette décision qui pourra être frappée d'appel de la part du cinéaste - et ses avocats américains avaient demandé début décembre l'abandon des charges en arguant qu'il y avait eu de graves erreurs de procédure avant son procès pour relations sexuelles illégales avec une mineure en 1977, alors qu'il s'apprêtait à plaider coupable, sur ce seul chef d'accusation.
Si cette demande a été refusée par la Cour d'appel de Californie, les choses ne sont pas perdues pour Polanski, et la journée du mercredi 6 janvier se présente comme le début d'une hypothétique porte de sortie.
En effet, comme nous l'avions indiqué, la Cour d'appel de Californie a pris une décision unanime en faisant une proposition de plusieurs scénarios pour la libération du cinéaste, dont une condamnation en son absence qui n'inclurait pas de prison ferme. Cette première audience, publique malgré la demande des avocats de Polanski de la faire à huis clos, sera menée par le juge Espinoza qui recevra les parties avant un éventuel procès.
Les juges de la Cour d'appel, qui ont fait grand cas des allégations de manquements à l'éthique du juge et du procureur lors du premier procès en 1978, proposent également que Polanski accepte son extradition et revienne en Californie pour faire valoir ses droits à la justice. Evidemment, ce scénario ne doit pas ravir le metteur en scène, préférant un jugement en son absence, et ne le condamnant qu'au temps de prison déjà accompli.
Trois décennies plus tard, la justice s'apprête donc à statuer de nouveau sur ce cas. Aujourd'hui, Roman Polanski est un homme âgé de 76 ans, qui vient d'achever The Ghost Writer, qui sera en compétition officielle au Festival de Berlin. Il est marié à l'actrice française Emmanuelle Seigner avec qui il a eu deux enfants, Morgane et Elvis. Grâce à sa libération sous caution, il a pu quitter le centre de détention et passer les fêtes de fins d'année avec les siens.
Si cette demande a été refusée par la Cour d'appel de Californie, les choses ne sont pas perdues pour Polanski, et la journée du mercredi 6 janvier se présente comme le début d'une hypothétique porte de sortie.
En effet, comme nous l'avions indiqué, la Cour d'appel de Californie a pris une décision unanime en faisant une proposition de plusieurs scénarios pour la libération du cinéaste, dont une condamnation en son absence qui n'inclurait pas de prison ferme. Cette première audience, publique malgré la demande des avocats de Polanski de la faire à huis clos, sera menée par le juge Espinoza qui recevra les parties avant un éventuel procès.
Les juges de la Cour d'appel, qui ont fait grand cas des allégations de manquements à l'éthique du juge et du procureur lors du premier procès en 1978, proposent également que Polanski accepte son extradition et revienne en Californie pour faire valoir ses droits à la justice. Evidemment, ce scénario ne doit pas ravir le metteur en scène, préférant un jugement en son absence, et ne le condamnant qu'au temps de prison déjà accompli.
Trois décennies plus tard, la justice s'apprête donc à statuer de nouveau sur ce cas. Aujourd'hui, Roman Polanski est un homme âgé de 76 ans, qui vient d'achever The Ghost Writer, qui sera en compétition officielle au Festival de Berlin. Il est marié à l'actrice française Emmanuelle Seigner avec qui il a eu deux enfants, Morgane et Elvis. Grâce à sa libération sous caution, il a pu quitter le centre de détention et passer les fêtes de fins d'année avec les siens.