Agathe Lecaron connait bien le sujet de la maternité. Elle l'évoque du lundi au vendredi dès 9h25 sur le plateau de La Maison des Maternelles, à l'antenne de France 2. Mais elle le vit aussi au quotidien, puisqu'elle est l'heureuse maman de deux garçons : Gaspard et Félix, nés en 2014 et 2016 de ses amours avec son époux François Pellissier, haut placé chez TF1. Et c'est sans tabou qu'elle évoque sa propre expérience dans le dernier numéro, celui de l'hiver 2024/2025, du magazine Les Maternelles.
La charmante blonde de 50 ans a donné la vie à deux reprises. Et cela n'a été que bonheur... ou presque. "J'ai adoré accoucher. Les naissances de mes fils sont les deux moments les plus beaux de ma vie !", déclare-t-elle. Et de révéler l'envers du décor : "Et pourtant, je n'ai pas eu un accouchement facile, parce que le gynéco a utilisé les cuillères notamment. Je me suis même évanouie parce que la péridurale m'a plongée dans un état second, mais je m'en foutais..." Mais les cuillères, qu'est-ce que c'est ? Il s'agit d'instruments qui aident le bébé à se mouvoir dans le bassin, le but étant de les guider jusqu'à la sortie. Considérées comme le prolongement des mains de l'obstétricien, les cuillères comptent parmi les accompagnements à l'accouchement jugés les moins invasifs. Toutefois, elles causent parfois des désagréments au niveau des parties intimes.
Après ce premier accouchement, Agathe Lecaron a dû faire face à un autre événement : elle n'a pas aimé de suite son bébé. "Une fois que j'ai eu mon bébé, je me suis dit : 'Bon, sa principale qualité dans la vie, ça ne sera pas le physique, mais il va être intelligent et tout va bien se passer', lâche-t-elle dans un éclat de rire. Ce n'était pas du tout le bébé que j'avais imaginé !" Cet amour inconditionnel n'est venu qu'après un certain temps pour celle qui révélait avoir été au bord de la rupture avec son mari : "Il m'a fallu bien quelques mois. Je me souviens très bien. Gaspard tenait déjà assis, il était dans mes bras, et on regardait des voitures qui passaient, il était fasciné. Tout à coup, je l'ai regardé en train de regarder ces voitures et je me suis sentie submergée d'un amour pour lui tellement immense que je me suis mise immédiatement à pleurer... Avant ça, j'étais super contente de l'avoir avec moi, je m'en occupais très bien, mais je n'étais pas submergée comme je l'ai été après, de façon aussi consciente. Ce qui m'a émue après ça, c'est que j'ai vraiment rencontré cette personne, cette identité propre. Je l'ai aimé follement, pas uniquement parce que j'étais sa mère." Des confidences touchantes mais aussi très sincères.