Elle se fait rare. Et discrète. La créatrice Agnès b. fait pourtant l'objet d'un portrait dans Grazia. L'occasion de lever le voile sur sa vie pas toujours en accord avec les normes imposées par la société. Extraits.
"J'ai eu plusieurs vies, cinq enfants de trois pères différents... J'ai été grand mère à 41 ans. Quand je suis allée voir mon petit-fils à la maternité, j'étais enceinte. J'ai fait mes choix en fuyant les compromis", commence par lâcher la géniale modeuse, qui a su se frayer un chemin sur les sentiers de la modosphère. Mère, grand-mère, amie, créatrice, Agnès B fascine, encore et toujours et se souvient de ses débuts de carrière comme de ses premiers pas dans sa vie d'adulte.
"Je me suis mariée à 17 ans après ma terminale. Quatre ans plus tard quand j'ai divorcé avec des jumeaux en bas âge. Je peux vous dire que ca n'a pas été facile dans une famille bourgeoise versaillaise comme la mienne. Ma pension alimentaire payait tout juste le loyer, j'ai dû travailler et je n'avais pas de métier", confie celle qui avait déjà évoqué son dur passé dans une précédente interview, et qui a été victime d'inceste...
La suite, on la connaît : Agnès b. deviendra la préférée de nombreux artistes et s'offrira même le luxe de taper dans l'oeil de David Bowie, qu'elle habillera d'un costume rose. Agnès Troublé, de son vrai nom, est une touche à tout. Réalisatrice, propriétaire d'une galerie d'art, elle est une femme occupée, engagée, et oeuvre souvent dans l'ombre auprès des plus démunis ou, simplement, de ceux qui ont besoin de son coup de main.
Une femme passionnée dont le portrait est à retrouver dans le magazine Grazia, en kiosques vendredi 22 juillet.