Dans le sillage de Laure Manaudou, qui fut le vaisseau-amiral de la flotte Arena du temps de sa splendeur sportive, Alain Bernard a plongé dans le grand bain des partenariats, et sert, depuis 2008, l'équipementier français. Comme Laure Manaudou, il fut une figure de proue de la technologie Powerskin mise au point pour les fameuses combinaisons qui firent sensation, tant en termes de performances que de scandale.
Lesdites combis étant interdites depuis janvier 2010, et les plus beaux athlètes de la natation mondiale étant par conséquent revenus à des parures plus minimalistes, la marque phare de la natation a dû travailler autrement sa communication et son style, continuant en cela à profiter de l'impressionnante panoplie d'ambassadeurs de prestige enrôlés au fil du temps : autour d'Alain Bernard et de ses valeureux compatriotes (comme Camille Lacourt ou Boris Steimetz), on trouve du côté des garçons le fantastique champion brésilien Cesar Cielo (bête noire de Fed Bousquet), l'Allemand Paul Biedermann, le Norvégien Alexander Dale Oen, le Suédois Stefan Nystrand, l'Américain Aaron Peirsol...
Résultat, Alain Bernard joue régulièrement les mannequins, avec un réel plaisir, semble-t-il. Pour la collection hommes été 2011 d'Arena, l'Aubagnais de 27 ans a multiplié les poses, comme vous pouvez le voir ci-dessus, pour présenter en situation bandeaux, bermudas ou minishorts. 1m96 de glamour...
Le champion d'Europe et vice-champion du monde du 100 m nage libre, qui a mené le relais français vers l'or à Dubaï en décembre dernier et sera en compétition dans les heures à venir lors du meeting de Nancy, semble avoir trouvé le bon équilibre entre sa vie sentimentale bien préservée des médias avec Coralie Balmy (qui, comme lui et beaucoup de leurs homologues, a déjà la tête aux JO de Londres en 2012 et vient de changer d'entraîneur en s'associant à Franck Esposito), ses activités de gendarme, sa passion intense pour l'aviation, et ses missions commerciales. Concernant ses incursions dans l'univers de la mode, et particulièrement cette nouvelle collection Arena, elles se font de plus en plus naturellement : "J'ai effectivement eu l'occasion de faire quelques shootings pour différentes revues de mode. J'ai trouvé les photos jolies et cela a eu de très bons échos", se souvient-il dans les colonnes de France Soir. Au point de faire des suggestions au photographe, quand, sur son temps libre, le champion se livre à un shooting : "Pour trouver les attitudes simples et naturelles afin que les photos me correspondent."
S'il y a bien des fashion victims dans la nouvelle garde de la natation française, Alain Bernard avoue "privilégier le confort, même si [je] garde un oeil sur l'esthétique". Et d'ajouter, en toute élégance : "Même si on me surnomme "le grand requin blanc" et que je passe quatre heures par jour dans l'eau, je reste quand même un bipède terrien qui fait attention à ce qu'il porte." CQFD.
Membre du Team EDF, qu'il retrouvait en début d'année pour un séminaire annuel à Lausanne, le nageur d'Antibes doit ravir sa bien-aimée Coralie Balmy avec ces clichés sur mesure. Mais on sait que le vrai privilège, pour eux, est d'arriver à cesser de temps à autre de s'entraîner pour vraiment se retrouver. Ce fut notamment le cas après Dubaï, au moment de Noël, comme le racontait Alain sur son site officiel : "On est partis à New York avec Coralie, on avait prévu ça depuis quelque temps déjà. Ça faisait longtemps que j'avais envie d'y aller, de découvrir cette ville. C'était surtout pour changer d'air et se rafraîchir l'esprit. Ça nous a fait beaucoup de bien, c'était génial (...) On n'est pas assez restés pour tout connaître de la ville mais on a pu faire tout ce qu'on voulait faire : la Statue de la Liberté, le pont de Brooklyn, l'Empire State Building, Central Park, etc... Il n'y avait pas la neige, et ça c'était bien car sinon ça aurait pu être une bonne galère. On est repartis le 25 et la neige est tombée fort le lendemain. On a eu de la chance. Passer de Dubaï à New York en hiver, ça fait un petit choc thermique. (Rires.) Mais ça fait vraiment du bien car en vacances on n'a pas de rythme imposé par les entraînements. Tu manges quand tu veux, tu te lèves à l'heure que tu veux, ça fait du bien à la tête. C'est le but des vacances."