Réactualisation : Bernard Murat, qui a décidé d'abandonner la mise en scène de la pièce Une journée ordinaire, a tenu à donner sa version des faits à l'AFP, après avoir pris connaissance du communiqué de la production. Le célèbre metteur en scène a précisé "qu'il n'a pas été répudié par Monsieur Alain Delon" et qu'il s'était vu "contraint, avec regret, de quitter le projet de mise en scène pour des raisons contractuelles et de non-respect des droits du metteur en scène, en usage dans la profession."
Blessé par les propos de la production qui justifiait son départ par des exigences financières, Bernard Murat a jugé ce communiqué "malveillant et diffamatoire." La déontologie professionnelle de Bernard Murat ne l'amène à faire aucun autre commentaire, estimant que tout ceci n'a pas grand intérêt.
17h49 : Nous vous annoncions la semaine dernière que le célèbre Alain Delon avait débuté les répétitions d'Une journée ordinaire, pièce inédite d'Éric Assous dans laquelle il donne la réplique à sa propre fille Anouchka. Un projet qui tient à coeur au comédien de 74 ans et à la douce jeune fille.
Prévue pour cent représentations, la pièce évoque les relations entre un père et sa fille en proie à des difficultés. Elisa Servier et Christophe de Choisy figurent également au casting. Tout se passait plutôt bien jusqu'à ce qu'un coup de théâtre vienne perturber les événements !
Selon l'AFP, le travail autour du spectacle programmé qui sera joué pour la première fois le 21 janvier 2011 au théâtre des Bouffes Parisiens, a été suspendu. La production a fait savoir dans un communiqué : "Bernard Murat a annoncé le 12 octobre qu'il mettait fin aux répétitions, faute pour le producteur Philippe Hersen et pour le théâtre qui coproduit la pièce d'avoir cédé à ses nouvelles exigences financières".
Si la nouvelle est surprenante, le départ du fameux metteur en scène ne remet apparemment pas en cause la pièce, ni l'envie des producteurs et artistes de la mener à bien. Toujours selon la production, ce retrait "va permettre, car il en existe beaucoup, le choix d'un metteur en scène dont les exigences seront d'abord artistiques".
Le communiqué a précisé : "Ce n'est qu'après une semaine de répétitions et la forte médiatisation de la pièce que Bernard Murat a entendu imposer de nouvelles exigences, que la production ne pouvait accepter."
L'AFP a tenté, mais en vain, d'entrer en contact avec Bernard Murat.
Pas trop le genre de Murat, cette histoire de gros sous ! Affaire à suivre.