Lundi, Alain Delon et sa fille Anouchka étaient attendus par Michel Denisot sur le plateau du Grand Journal. Les deux acteurs, bientôt sur scène dans Une journée ordinaire, ont décommandé au dernier moment parce que Michel Denisot devait partir en côte d'Ivoire.
Le Parisien citait mardi une source dans l'entourage de l'acteur indiquant que Delon ne souhait être interviewé que par Denisot et non son joker Ali Baddou. Il n'en fallait pas plus pour imaginer une inimité entre l'acteur et le chroniqueur. Hypothèse vite balayée par le fait que jeudi, l'acteur faisait également faux bond à Canal + malgré le retour aux commandes de Michel Denisot.
Philippe Hersen, producteur d'Alain Delon, revient dans France Soir sur ces annulations et met les choses au point. Non, ce n'est pas dans les habitudes de Delon d'annuler aux derniers moments ou de faire sa diva : "Michel Denisot lui a téléphoné dimanche afin de l'informer qu'il devait partir en Côte d'Ivoire. Ils ont parlé de décaler l'entretien à jeudi, mais rien n'était fixé, contrairement à ce qu'on peut lire ici et là. Alain Delon n'a en tout cas aucun problème avec Ali Baddou, mais il privilégie les journalistes avec lesquels il a des affinités, voire des amitiés. Il n'est pas exclu qu'il soit invité du talk-show d'ici la première de la pièce."
Delon doit effectivement monter sur la scène des Bouffes-Parisiens avec sa fille Anouchka dans Une journée ordinaire d'Eric Assous, mise en scène par Jean-Luc Moreau. Première le 21 janvier.
Philippe Hersen souligne également, qu'Alain Delon a choisi de s'exprimer sur RTL ce matin (interview enregistrée la veille au soir à son domicile) parce qu'il apprécie Yves Calvi et qu'il est attendu plus tard chez Marc-Olivier Fogiel sur Europe 1. Ce week-end, il participera également aux côtés de Michel Drucker au deuxième numéro de Champs-Élysées. Contrairement aux "ragots", dixit Philippe Hersen, Alain Delon n'a pas annulé sa venue au premier numéro puisque cela n'était tout simplement pas au programme.
C'est dit !