Une chose est sûre : malgré une succession de séjours en établissement médical, Alain Delon va mieux. Après avoir inquiété la France entière en étant pris en charge, d'abord à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine – le 14 juin dernier –, puis à la Pitié-Salpêtrière de Paris, et finalement en Suisse... il est visiblement tiré d'affaire ! C'est en tout cas le discours sur lequel ses trois enfants s'accordent ces derniers jours. Alain-Fabien, son petit dernier de 25 ans, l'a même confirmé le mardi 20 août 2019 dans les colonnes du journal régional Sud-Ouest. "Ce sera une longue convalescence, explique-t-il. Je l'ai eu au téléphone hier [samedi 17 août] et il s'en sort bien. Je reste encore quelques jours ici et ensuite j'irai le voir."
Alain-Fabien Delon profite actuellement d'un séjour estival au cap Ferret, à Canon – lieu de vacances favori d'Alain Delon qui rejoint là-bas, depuis trente-cinq ans, son ami l'animateur Cyril Viguier. Il s'envolera ensuite en direction de la Suisse pour constater les progrès de son père. Opéré à Paris, le comédien de 83 ans avait passé trois semaines en soins intensifs et souffert d'un accident vasculaire cérébral, suivi d'un hématome sous-dural aigu. Auprès de lui, heureusement, toute la famille veille au grain, bercée par ce qui semble être une jolie entente. "Anouchka, Anthony et moi sommes restés à son chevet pendant deux mois ensemble, unis et soudés, précise Alain-Fabien. Je peux dire qu'il s'agit là du moment le plus harmonieux de toute notre existence à tous."
J'ai été le vilain petit canard de la famille
On a souvent prêté au clan quelques fissures familiales. Chose qu'Alain-Fabien Delon balaye d'un revers de la main aujourd'hui, bien qu'il confirme son isolement vis-à-vis des autres membres de la fratrie. "Pendant longtemps, j'ai été le vilain petit canard de la famille, regrette-t-il à demi-mot. Ils m'ont tellement éloigné, j'ai dû me construire tout seul. C'est sûrement parce que je ne rentrais pas dans leur case de clan. Anouchka, Anthony et papa sont dans le même lot. Moi, je suis à part." Comme quoi, dans l'adversité, chacun s'est souvenu qu'il appartenait bien à La Race des seigneurs...