Bientôt à l'affiche du film-choral Sous les jupes des filles, la belle Alice Taglioni revient pour notre plus grand plaisir à l'écran. Un film plus féminin que féministe qui permet à la magnifique blonde de revenir sur sa propre féminité. Et première surprise : si aujourd'hui, elle fait partie de ces femmes "parfaites", l'actrice confie que ça n'a pas toujours été le cas. Loin de là...
Adolescente, Alice Taglioni, déjà dotée de ces longues et jolies jambes, considérait qu'elle avait des kilos en trop. "J'étais grande, j'ai eu des formes assez vite, j'étais embêtée avec ça. À 15 ans, quand on se voit changer, c'est violent", révèle-t-elle dans Version Femina dont elle fait la couverture, avouant alors avoir été "complexée" par sa morphologie de l'époque. Pire encore, ses complexes l'ont poussée à refuser sa féminité. "Je rêvais d'être maigre, de ne pas avoir du tout de poitrine, ni de hanches", confie la comédienne. Il lui a fallu attendre "le regard de l'homme qui vous aime" pour accepter son physique. Et d'ajouter : "Et puis ce métier m'a libérée, m'a fait m'accepter. Là, je me sens très bien."
Égérie Dessange et maman d'un petit garçon aujourd'hui âgé de 5 ans – et né quelques mois avant le décès de son compagnon Jocelyn Quivrin, victime d'un accident de voiture le 15 novembre 2009), Alice Taglioni est une femme épanouie. "La consécration ne m'intéresse pas du tout", assène la comédienne au cours de cette interview accordée à Version Femina. Au cinéma, Alice Taglioni est souvent imprévisible, une femme libre : "Je n'attends rien, je ne rêve de rien, juste que les rôles continuent de se présenter et qu'ils soient beaux, qu'ils me permettent de vivre des vies différentes et de découvrir des choses de moi."
Interview à retrouver en intégralité dans Version Femina, supplément du Journal du Dimanche, édition du 2 juin.