Amanda Lear c'est une voix suave, un look androgyne et surtout un réel personnage. Artiste aux multiples talents, elle sait cultiver sa part de mystère pour alimenter le mythe. La muse de Salvador Dali, icône pop dans les années 70, est sur le devant de la scène et notamment depuis que son indémodable Follow me est de retour dans les classements, grâce à son utilisation dans un pub de la maison Chanel. Si elle n'avait pas hésité à se confier dans Sept à Huit, en juin dernier, sur ses finances plus que confortables, dans Paris Match, ce jeudi 10 août, elle parle d'amour.
Et l'amour, Amanda Lear l'a connu à de nombreuses reprises. Lorsqu'on lui demande si elle pourrait retomber amoureuse, l'artiste répond : "Après Alain-Philippe (Malagnac, son mari, ndlr), j'ai eu d'autres histoires." Elle se souvient d'ailleurs d'un bel Italien avec lequel, cela ne s'est pas vraiment bien terminé. "Notamment avec un bel Italien qui m'a quittée pour une Miss Météo - toutes les Miss Météo sont des salopes, mon chéri", plaisante-t-elle. Quant à savoir si elle se sent prête pour une énième romance, elle confie : "Mais aujourd'hui, je n'ai aucune intention de me remarier, de bâtir un futur avec quelqu'un."
Il était impuissant, de toute manière
Parmi les admirateurs de cette blonde toute auréolée de mystères, David Bowie a lui aussi succombé à son charme dans les années 70, ainsi bien sûr que Dali. La chanteuse revient sur cette histoire qui a tant fait parler, lorsqu'on lui demande si elle l'aimait, elle répond : "Beaucoup oui. Ce qui est assez surprenant, parce que physiquement, c'était un vieux monsieur bedonnant qui se teignait la moustache. À l'époque, je sortais plutôt avec de beaux guitaristes. Mais sa culture m'a séduite. Pour la première fois, un homme me prenait la main en me récitant du Garcia Lorca." Sur leurs rapports charnels, en revanche, Amanda Lear est sans filtre : "Évidemment, on ne faisait rien au lit... Il était impuissant, de toute manière."