Il n'y a pas que la crise de la Covid-19, les confinements et les couvre-feux qui ont donné des envies d'ailleurs aux Français. À l'heure où certains quittent tout pour épouser une toute nouvelle vie au vert après des mois enfermés dans un appartement, Amanda Sthers, elle, ne semble pas près de bouger. Depuis 2016, l'auteure de talent, dont le dernier roman Le café suspendu est disponible depuis le 4 mai aux éditions Grasset, est une citoyenne américaine. La belle a lâché Paris, ses amis et ses repères pour tout recommencer à zéro. Le déclic ? Un certain 13 novembre...
Le soir du 13 novembre 2015, Amanda Sthers pense passer une soirée de rêve dans les tribunes du Stade de France avec ses fils pour le match France-Allemagne. La rencontre va virer au cauchemar. Cette nuit dramatique, personne ne l'a oubliée. Amanda Sthers a donc décidé de prendre ses distances avec Paris en partant vivre à des milliers de kilomètres de là, à Los Angeles. Un nouveau départ seule ou presque puisque dans sa course, la scénariste de 44 ans a emmené Oscar, 19 ans et Léon, 16 ans, les enfants qu'elle a eus avec Patrick Bruel.
"Elle devait ne rester qu'une année. Elle y est toujours et ses enfants font leurs études là-bas", explique Le Figaro dans le portrait qu'il consacre à Amanda Sthers. Le retour en France n'est pas prévu pour l'instant. Privé de ses enfants au quotidien, Patrick Bruel en veut-il à son ex-femme de l'avoir éloigné de ses fils ? Loin de là ! Les ex sont restés en très bons termes, au point de poursuivre les déclarations d'amour sur les réseaux sociaux et quand la décision fut prise, Patrick Bruel n'a fait que l'encourager.
Dans un entretien à Paris Match, l'artiste de 63 ans a confié que ce choix était bénéfique pour tout le monde. Si la distance n'est pas simple, la petite famille a trouvé son rythme de croisière entre la France et les Etats-Unis : "Sachant qu'ils partaient, ma vie devenait partagée entre la France et les États-Unis. J'y passe entre trois et quatre semaines tous les deux mois. J'aime la vie là-bas, j'aime leur vie là-bas, et cette expérience leur fait le plus grand bien. (...) J'ai des enfants encore plus épanouis, qui ont une nouvelle relation aux autres, qui sont totalement bilingues, qui ont un nouveau rapport au temps. C'est une jolie étape pour nous tous." Pour eux, la famille, c'est sacré.