La contre-attaque n'aura pas tardé. Auteur de révélations chocs sur le monde de la natation, et notamment sur l'usage de cocaïne, Amaury Leveaux vient de recevoir la réponse de la Fédération française de natation (FFN). C'est le vice-président Lucien Gastaldello qui s'en est pris au nageur et à son livre Sexe, drogue et natation, dans une interview accordée au Républicain lorrain.
Car Lucien Gastaldello l'assure, il n'a jamais vu une trace de drogues au cours des nombreux titres fêtés par les Bleus en natation. "J'ai été chef de la délégation française des dizaines de fois, défend-il. On a fêté des titres. Je commandais souvent du champagne mais pas de cocaïne. S'il s'est passé quelque chose d'anecdotique, je ne comprends pas pourquoi il en fait une généralité. La natation n'est pas camée."
Tout le contraire de ce que dit Amaury Leveaux, donc : "Certains d'entre nous ne crachent pas sur un petit rail de temps en temps, écrit-il. Pour d'autres, (...) c'est carrément une autoroute couverte de poudre blanche sur laquelle ils glissent à vitesse grand C, comme Cocaïne", dit l'ex-nageur, assurant que cette drogue, qu'il a lui-même essayée à plusieurs reprises, est consommée à la fois dans un cadre festif et comme "produit dopant" car "euphorisant". Il raconte même une fête où un "chouchou du public" avait sniffé "de la coke entre les seins [d'une attachée de presse aux JO de 2012, NDLR]." Depuis, l'ex-nageur a toutefois précisé sur Twitter qu'il ne s'agissait pas de Yannick Agnel.
Pour Lucien Gastaldello, les conséquences de ce livre pourraient être désastreuses pour le nageur retraité en 2013. "Amaury se tire une balle dans le pied. Il devait être consultant à la télévision pour les prochains événements. Je pense qu'il peut faire une croix dessus. Personne ne voudra lui répondre", estime Gastaldello. Avant de se montrer plus menaçant : "À la Fédération, Amaury a toujours des ardoises qui traînent. Je peux vous assurer que s'il vend des livres, il va payer ! On ne voulait pas lui mettre de pression mais là, il est allé trop loin, on va lui demander de rembourser." On attend désormais la réponse de l'intéressé...