Les membres du jury Nicole Garcia (présidente), Anna Mouglalis et Anaïs Demoustier lors du Festival du cinéma européen des Arcs le 14 décembre 2013© Abaca
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Les spectateurs ont eu le plaisir d'être envoûtés par le visage d'Anna Mouglalis et sa voix dans le film La Jalousie de Philippe Garrel. Une présence charismatique et un talent qui illuminent les salles obscures depuis quelques années maintenant. L'actrice française se retrouve désormais au sommet, celui des Arcs en Savoie pour la 5e édition du Festival de cinéma européen. Au côté de la présidente du jury Nicole Garcia, elle est une cinéphile passionnée en ce 14 décembre. Parmi les films en compétition, on pouvait voir L'amour est un crime parfait des frères Larrieu, tandis que la réalisatrice Jasmila Zbanic (Le Choix de Luna) a reçu le prix Femme de cinéma.
Elle a incarné Simone de Beauvoir pour la télévision, Coco Chanel face à Igor Stravinsky mais aussi Juliette Greco dans Gainsbourg (vie héroïque). Anna Mouglalis, mariée avec Vincent Rae, ne veut pas être cantonnée aux "rôles de femmes mystérieuses et venimeuses", comme elle le raconte dans Les Inrocks du 4 décembre. Elle ajoute : "Je n'en pouvais plus d'être un pur objet sexuel, même un baiser dans un film me posait problème." Là voilà dans la peau de jurée du Festival du cinéma européen des Arcs, aux côtés d'Anaïs Demoustier (D'amour et d'eau fraîche), de l'écrivain Jonathan Coe, du producteur croate Cedomir Kolar (No Man's Land), du chef opérateur Larry Smith (Only God Forgives), du compositeur Eric Neveux et de la réalisatrice et actrice Nicole Garcia. Présidente du jury, cette dernière succède à cette fonction à Cristian Mungiu (Au-delà des collines), qui avait remis en 2012 la Flèche de Cristal à Hijacking de Tobias Lindholm.
Possédant une image de femme sensuelle et fascinante, Anna Mouglalis est pourtant loin de jouer les divas. Elle aime les moments chaleureux comme ceux qu'elle peut vivre aux Arcs avec ses collègues cinéphiles. Dans Les Inrocks, elle racontait par ailleurs le tournage du film Mammuth, lui aussi sous le signe de la décontraction : "Avec [les réalisateurs] Benoît Delepine et Gustave Kervern, on s'est rendu à un pot organisé par la Réguin, qui leur avait donné de l'argent, ils titubaient. C'est moi qui ai conduit. Et Depardieu a été très sympa. On m'avait dit 'tu verras, il va essayer de te toucher les seins ou le cul', et en fait, pas du tout, il était très courtois. Je me souviens d'un truc précis, c'est le coup de ventre qu'il avait mis à un technicien. Paf, un coup de gros ventre. C'est impressionnant."
Le Festival du cinéma européen des Arcs se déroule du 14 au 21 décembre
Elle a incarné Simone de Beauvoir pour la télévision, Coco Chanel face à Igor Stravinsky mais aussi Juliette Greco dans Gainsbourg (vie héroïque). Anna Mouglalis, mariée avec Vincent Rae, ne veut pas être cantonnée aux "rôles de femmes mystérieuses et venimeuses", comme elle le raconte dans Les Inrocks du 4 décembre. Elle ajoute : "Je n'en pouvais plus d'être un pur objet sexuel, même un baiser dans un film me posait problème." Là voilà dans la peau de jurée du Festival du cinéma européen des Arcs, aux côtés d'Anaïs Demoustier (D'amour et d'eau fraîche), de l'écrivain Jonathan Coe, du producteur croate Cedomir Kolar (No Man's Land), du chef opérateur Larry Smith (Only God Forgives), du compositeur Eric Neveux et de la réalisatrice et actrice Nicole Garcia. Présidente du jury, cette dernière succède à cette fonction à Cristian Mungiu (Au-delà des collines), qui avait remis en 2012 la Flèche de Cristal à Hijacking de Tobias Lindholm.
Possédant une image de femme sensuelle et fascinante, Anna Mouglalis est pourtant loin de jouer les divas. Elle aime les moments chaleureux comme ceux qu'elle peut vivre aux Arcs avec ses collègues cinéphiles. Dans Les Inrocks, elle racontait par ailleurs le tournage du film Mammuth, lui aussi sous le signe de la décontraction : "Avec [les réalisateurs] Benoît Delepine et Gustave Kervern, on s'est rendu à un pot organisé par la Réguin, qui leur avait donné de l'argent, ils titubaient. C'est moi qui ai conduit. Et Depardieu a été très sympa. On m'avait dit 'tu verras, il va essayer de te toucher les seins ou le cul', et en fait, pas du tout, il était très courtois. Je me souviens d'un truc précis, c'est le coup de ventre qu'il avait mis à un technicien. Paf, un coup de gros ventre. C'est impressionnant."
Le Festival du cinéma européen des Arcs se déroule du 14 au 21 décembre