Le magazine Grazia du 11 mars 2011
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Dans Chez Gino, réalisation de son compagnon Samuel Benchetrit, Anna Mouglalis obtient un rôle à contre-emploi, cassant son image de femme mystérieuse et élégante, nourrie par ses performances au cinéma comme par son statut d'égérie de Chanel. Lors de l'interview qu'elle donne au magazine Grazia, elle apparaît en maman, escortée de Saül, sa fille de 4 ans qu'elle a eue avec Samuel, et de Jules, 12 ans, fils de Samuel et Marie Trintignant. Problème de nounou indique Grazia : "Elle m'a lâchée pour aller jouer une pièce de théâtre [rires]", précise Anna. Extraits de cet entretien sans froideur et avec sincérité, comme elle aime faire.
Jouer devant la caméra de son compagnon peut s'avérer compliqué, mais pas pour Anna Mouglalis : "Sur les plateaux de Samuel, tout le monde s'amuse, c'est très joyeux." Ils ont déjà travaillé ensemble dans J'ai toujours rêvé d'être un gangster, mais cette fois, elle obtient un rôle comique : "Un vrai virage pour moi. [...] Je voulais prouver que je suis capable de jouer autre chose que des femmes fatales ou des intellos. [...] En plus, les familles explosives, les milieux populaires, c'est là d'où je viens, je connais ça par coeur." Dans Chez Gino, elle incarne Simone, mère de famille mariée à Gino (José Garcia), propriétaire d'une pizzeria minable dans la banlieue de Bruxelles.
Son personnage est par ailleurs très complexé par sa voix grave, ce que n'est pas Anna en vérité : "Je n'ai aucun problème avec ma voix. Quand je suis arrivée au conservatoire, on m'a conseillé de me faire opérer, pour gagner quelques octaves. Ils trouvaient que ma voix ne correspondait pas à mon physique, qu'avec une voix pareille, je ne travaillerais jamais."
Avec sa belle voix et son enthousiasme, elle évoque sa première réalisation, s'inspirant très librement d'un texte de Marina Tsvetaïeva, écrivain russe, histoire de vampire nécrophage et Samuel Benchetrit joue l'homme aux dents longues : "Cela raconte l'initiation amoureuse d'une jeune fille de 16 ans par un vampire. Ce qui m'a surtout intéressée, c'est d'imaginer le quotidien d'un vampire."
Fusionnelle avec Samuel Benchetrit, elle dira : "J'ai besoin d'admirer pour aimer." Elle parle également de sa vie de mère : "Deux enfants, c'est déjà bien. Les enfants, c'est génial, mais ce sont des petits vampires. [...] L'autorité, avec la grosse voix, ça marche très bien. Ma voix fait peur aux enfants ! Pas à ma fille parce qu'elle est habituée, mais aux autres, oui. Mais bon, ce n'est pas grave, je n'ai jamais eu de fascination pour les enfants. Je n'ai jamais fait de baby-sitting par exemple, ça m'ennuyait. Les enfants, c'est une vraie découverte pour moi."
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Grazia du 11 mars 2011
Jouer devant la caméra de son compagnon peut s'avérer compliqué, mais pas pour Anna Mouglalis : "Sur les plateaux de Samuel, tout le monde s'amuse, c'est très joyeux." Ils ont déjà travaillé ensemble dans J'ai toujours rêvé d'être un gangster, mais cette fois, elle obtient un rôle comique : "Un vrai virage pour moi. [...] Je voulais prouver que je suis capable de jouer autre chose que des femmes fatales ou des intellos. [...] En plus, les familles explosives, les milieux populaires, c'est là d'où je viens, je connais ça par coeur." Dans Chez Gino, elle incarne Simone, mère de famille mariée à Gino (José Garcia), propriétaire d'une pizzeria minable dans la banlieue de Bruxelles.
Son personnage est par ailleurs très complexé par sa voix grave, ce que n'est pas Anna en vérité : "Je n'ai aucun problème avec ma voix. Quand je suis arrivée au conservatoire, on m'a conseillé de me faire opérer, pour gagner quelques octaves. Ils trouvaient que ma voix ne correspondait pas à mon physique, qu'avec une voix pareille, je ne travaillerais jamais."
Avec sa belle voix et son enthousiasme, elle évoque sa première réalisation, s'inspirant très librement d'un texte de Marina Tsvetaïeva, écrivain russe, histoire de vampire nécrophage et Samuel Benchetrit joue l'homme aux dents longues : "Cela raconte l'initiation amoureuse d'une jeune fille de 16 ans par un vampire. Ce qui m'a surtout intéressée, c'est d'imaginer le quotidien d'un vampire."
Fusionnelle avec Samuel Benchetrit, elle dira : "J'ai besoin d'admirer pour aimer." Elle parle également de sa vie de mère : "Deux enfants, c'est déjà bien. Les enfants, c'est génial, mais ce sont des petits vampires. [...] L'autorité, avec la grosse voix, ça marche très bien. Ma voix fait peur aux enfants ! Pas à ma fille parce qu'elle est habituée, mais aux autres, oui. Mais bon, ce n'est pas grave, je n'ai jamais eu de fascination pour les enfants. Je n'ai jamais fait de baby-sitting par exemple, ça m'ennuyait. Les enfants, c'est une vraie découverte pour moi."
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Grazia du 11 mars 2011