Le 5 octobre dernier, Anny Duperey a témoigné dans un reportage d'Envoyé spécial. La comédienne, qui souffre depuis 12 ans de problèmes de thyroïde, fait partie des victimes de la nouvelle formule du Levothyrox, soupçonnée de provoquer d'importants effets secondaires. Mécontente du reportage consacré au médicament, elle a poussé un gros coup de gueule.
Via le compte Facebook de son amie Eva Darlan qui la soutient dans son combat, l'actrice âgée de 70 ans a diffusé, vendredi 6 octobre, un message adressé à Elise Lucet, présentatrice du programme. "Depuis la diffusion de votre reportage sur 'L'affaire du Levothyrox', hier soir, j'essaie de me calmer. 5h du matin, c'est pire : je suis outrée ! Je regrette profondément de vous avoir appelée, et d'y avoir participé. Ce n'est pas un reportage pour un mieux, un éclaircissement, le résultat est un pire : tous ces gens en détresse, en profond mal-être, qui ont participé de confiance en vous apportant leur témoignage, vont se sentir encore un peu plus trahis", lance-t-elle d'entrée.
Puis, Anny Duperey a expliqué ce qu'elle reproche à la célèbre journaliste : "Chanter durant les ¾ de l'émission, la version officielle." En somme, la star d'Une famille formidable estime que les coupables de ce scandale n'ont pas été pointés du doigt.
"Pas une fois vous n'avez posé cette question cruciale, en fait LA seule question importante : QU'EST-CE QU'IL Y A DANS CETTE NOUVELLE FORMULE, ou QUELLE REACTION CHIMIQUE ÉTRANGE ENTRE SES COMPOSANTS (?) fait qu'elle rend les gens absolument malades ? Et cela se termine par une intervention bien policée et doucereuse de notre ministre Agnès Buzin...", a-t-elle poursuivi.
La conclusion du message d'Anny Duperey est sans appelle : "À pleurer."
Ce n'est pas la première fois que l'actrice prend la parole à ce sujet. En septembre, elle avait écrit une lettre sur un site associatif dédié à la thyroïde, la comédienne âgée de 70 ans et adressée à Agnès Buzin, la ministre de la Santé.