Bernard Giraudeau et Anny Duperey, le couple phare du cinéma des années 80© Angeli
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Au théâtre Antoine à Paris dans la pièce Désolé pour la moquette de Bertrand Blier - le réalisateur du Bruit des glaçons - à partir du 9 septembre, Anny Duperey a accordé une interview au magazine Ici Paris. La comédienne parle de son spectacle avec bonheur mais aussi, et surtout, du décès de Bernard Giraudeau, son ex-compagnon, qui a disparu le 17 juillet. Elle aborde ce sujet douloureux, faisant alors partager son émotion. Extraits.
"J'aurais quand même aimé avoir un peu plus de temps pour réfléchir à tout ce pan de ma vie qui est parti avec lui", explique tout d'abord Anny Duperey. "Je pense juste à vivre. La mort de Bernard m'a plongée dans un état d'obéissance en fait." L'actrice ne se dit pas croyante mais est sensible aux signes. C'est ainsi que répéter la pièce quatre jours après son décès a comme été "envoyé dans un but précis", indique-t-elle en levant les yeux vers le ciel.
Avec émoi, elle aborde le combat contre la maladie de celui avec qui elle a vécu près de vingt ans : "[Bernard] s'est rendu compte que la vie était précieuse et qu'il fallait tout apprécier jusqu'à la fin. Dans les derniers moments, Bernard ne pouvait plus bouger et malgré tout, il avait encore envie de profiter de tout, de voir ses enfants. [...] Le cancer lui a apporté une fraternité avec les autres, il était devenu plus accessible, plus tendre, plus chaleureux."
La maladie de Bernard Giraudeau a aussi rapproché Anny Duperey et la compagne de l'acteur, Tohra, que l'on a pu voir côte à côte lors des funérailles : "Le mois qui a précédé sa mort, on a tous campé ensemble à l'hôpital. Il y avait les enfants, sa famille, ses amis proches, Tohra et moi. [...] Ça crée des liens. Et puis vous savez, avec Bernard, on avait fait la paix depuis longtemps."
La disparition de l'acteur a entraîné une foule d'hommages, de proches, d'anonymes et de la presse : "Ces beaux reportages diffusés sur lui, ça a fait un bien fou à nos enfants." Anny Duperey et Bernard Giraudeau ont eu deux enfants ensemble, Gaël, 28 ans et Sara, 25 ans et comédienne qui a brillé récemment dans La Nuit des rois. Cette dernière le considère d'ailleurs comme l'homme de sa vie... "C'est dur, très dur pour eux. [...] C'est toujours un drame de perdre ceux qui nous ont donné la vie."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Ici Paris, en kiosques.
"J'aurais quand même aimé avoir un peu plus de temps pour réfléchir à tout ce pan de ma vie qui est parti avec lui", explique tout d'abord Anny Duperey. "Je pense juste à vivre. La mort de Bernard m'a plongée dans un état d'obéissance en fait." L'actrice ne se dit pas croyante mais est sensible aux signes. C'est ainsi que répéter la pièce quatre jours après son décès a comme été "envoyé dans un but précis", indique-t-elle en levant les yeux vers le ciel.
Avec émoi, elle aborde le combat contre la maladie de celui avec qui elle a vécu près de vingt ans : "[Bernard] s'est rendu compte que la vie était précieuse et qu'il fallait tout apprécier jusqu'à la fin. Dans les derniers moments, Bernard ne pouvait plus bouger et malgré tout, il avait encore envie de profiter de tout, de voir ses enfants. [...] Le cancer lui a apporté une fraternité avec les autres, il était devenu plus accessible, plus tendre, plus chaleureux."
La maladie de Bernard Giraudeau a aussi rapproché Anny Duperey et la compagne de l'acteur, Tohra, que l'on a pu voir côte à côte lors des funérailles : "Le mois qui a précédé sa mort, on a tous campé ensemble à l'hôpital. Il y avait les enfants, sa famille, ses amis proches, Tohra et moi. [...] Ça crée des liens. Et puis vous savez, avec Bernard, on avait fait la paix depuis longtemps."
La disparition de l'acteur a entraîné une foule d'hommages, de proches, d'anonymes et de la presse : "Ces beaux reportages diffusés sur lui, ça a fait un bien fou à nos enfants." Anny Duperey et Bernard Giraudeau ont eu deux enfants ensemble, Gaël, 28 ans et Sara, 25 ans et comédienne qui a brillé récemment dans La Nuit des rois. Cette dernière le considère d'ailleurs comme l'homme de sa vie... "C'est dur, très dur pour eux. [...] C'est toujours un drame de perdre ceux qui nous ont donné la vie."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Ici Paris, en kiosques.