Sara Giraudeau et son père Bernard en 2007, lors des Molières
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Sara Giraudeau a rayonné sur scène à Ramatuelle dans La Nuit des rois, faisant honneur aux talents de ses parents, Anny Duperey et Bernard Giraudeau, qui nous a quittés le 17 juillet. La comédienne qui brille au théâtre - elle a obtenu en 2007 le Molière de la révélation féminine - se plaît aussi devant les caméras. C'est ainsi qu'elle a joué dans le court métrage Mémoire d'une jeune fille dérangée, récompensé lors du festival Aux courts d'un soir et diffusé le 12 septembre à minuit sur France 2. Interrogée à ce sujet par TV Grandes chaînes, la jolie Sara évoque aussi la disparition de son père.
Dans cette oeuvre, Sara Giraudeau joue une jeune femme de 25 ans qui cherche à tout prix à perdre sa virginité, un personnage qu'elle qualifie de "drôle et émouvant". Toutefois, tourner ce film n'a pas été toujours évident : "C'était la première fois que je devais tourner entièrement nue."
La mort de son père surgit dans cette interview mais Sara ne se dérobe pas et parle de son vécu : "Ce qui a été particulièrement difficile, c'était de devoir monter sur scène aussitôt après sa disparition. Le 21 juillet, nous devions jouer à Sarlat, mais la météo nous en a empêchés. J'avais répété toute la journée. J'ai regretté d'être allée jusque là-bas, d'avoir fait tout ça et de ne pas avoir pu jouer. Car finalement, j'aurais vraiement aimé le faire pour lui, ce soir-là."
L'émotion est à son comble quand elle parle de l'image qu'elle conserve de Bernard Giraudeau : "Avant tout, celle de l'homme de ma vie ! J'essaye d'évacuer les regrets, et de ne garder que les moments d'amour. Je trouve qu'avec la maladie, l'homme qu'il était réellement transparaissait de plus en plus en public." Et si elle devait citer un de ses films, elle choisirait Vent de panique [de Bernard Stora datant de 1987, avec également Caroline Cellier] : "Il n'a pas eu beaucoup de succès à sa sortie, mais il s'agit d'une comédie. [...] Dans la vie, il était souvent à hurler de rire."
Dans cette oeuvre, Sara Giraudeau joue une jeune femme de 25 ans qui cherche à tout prix à perdre sa virginité, un personnage qu'elle qualifie de "drôle et émouvant". Toutefois, tourner ce film n'a pas été toujours évident : "C'était la première fois que je devais tourner entièrement nue."
La mort de son père surgit dans cette interview mais Sara ne se dérobe pas et parle de son vécu : "Ce qui a été particulièrement difficile, c'était de devoir monter sur scène aussitôt après sa disparition. Le 21 juillet, nous devions jouer à Sarlat, mais la météo nous en a empêchés. J'avais répété toute la journée. J'ai regretté d'être allée jusque là-bas, d'avoir fait tout ça et de ne pas avoir pu jouer. Car finalement, j'aurais vraiement aimé le faire pour lui, ce soir-là."
L'émotion est à son comble quand elle parle de l'image qu'elle conserve de Bernard Giraudeau : "Avant tout, celle de l'homme de ma vie ! J'essaye d'évacuer les regrets, et de ne garder que les moments d'amour. Je trouve qu'avec la maladie, l'homme qu'il était réellement transparaissait de plus en plus en public." Et si elle devait citer un de ses films, elle choisirait Vent de panique [de Bernard Stora datant de 1987, avec également Caroline Cellier] : "Il n'a pas eu beaucoup de succès à sa sortie, mais il s'agit d'une comédie. [...] Dans la vie, il était souvent à hurler de rire."