Antoine Griezmann va voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Son club depuis 2014, l'Atlético Madrid, a annoncé vendredi 12 juillet 2019 le lancement de "procédures" pour défendre ses "intérêts" après l'officialisation du transfert du joueur à Barcelone. La raison ? Le célèbre club juge la clause de 120 millions d'euros "insuffisante" pour libérer le joueur, rapporte l'AFP.
"L'Atlético de Madrid considère la somme versée insuffisante pour faire face à la clause libératoire car il est évident que l'accord entre le joueur et le FC Barcelone a été scellé avant que la clause ne baisse de 200 à 120 millions d'euros" le 1er juillet dernier, a indiqué le club dans un communiqué. Et d'ajouter "que la rupture du contrat s'est produite avant la fin de la saison en raison de faits, d'actes et de manifestations effectués par le joueur et a entamé pour cela des procédures qu'il considère opportunes en vue de la défense de ses droits et de ses intérêts légitimes."
L'attaquant vedette des Bleus, avec lesquels il est devenu champion du monde, est allé au clash avec l'Atlético en ne se présentant pas à la reprise de l'entraînement afin d'accélérer son transfert... Arrivé à l'Atlético en 2014 en provenance de la Real Sociedad, Antoine Griezmann est pour l'heure encore sous contrat avec le club madrilène jusqu'en 2023. L'avocat d'Antoine Griezmann s'est rendu au siège de la Ligue espagnole à Madrid afin de formaliser le paiement à l'Atlético de cette somme versée par le Barça pour le compte de Griezmann.
"Antoine Griezmann est un nouveau joueur du FC Barcelone", avait indiqué le Barça dans un communiqué en précisant que la clause libératoire du Français avait été fixée à 800 millions d'euros.
Loin de cette agitation, on imagine que le populaire footballeur va tout de même prendre quelques vacances au soleil avec sa femme Erika et leurs enfants : Mila, 3 ans et Amaro, né en avril dernier.
Thomas Montet