Apolline de Malherbe a assurément réussi à s'imposer dans le milieu du journalisme. Depuis plusieurs années, elle excelle en tant que présentatrice, et plus particulièrement sur les ondes de BFMTV et RMC. Sa matinale est ainsi chaque jour très suivie, tout comme ses Face à Face toujours très redoutés par les politiques invités. Pourtant, elle n'était pas forcément prédestinée à cette carrière lorsqu'on apprend à connaître sa famille.
Pour cause, le reste de son entourage, connu dans la Sarthe et propriétaire d'un château du XVIe siècle, s'est tourné vers l'art. Son père, Guy de Malherbe, est un peintre réputé et sa mère, Marie-Hélène de la Forest Divonne, est une galeriste. Un chemin qu'a également emprunté son frère Jean. "Avec un père artiste peintre, une mère et un frère galeristes à Paris et à Bruxelles, je suis un peu le mouton noir de la famille", s'amusait d'ailleurs Apolline de Malherbe pour un journal local de Loir-et-Cher.
Et si elle a déjà loué le grand talent de son papa, la journaliste de 44 ans a souhaité mettre en avant son frère Jean dans la journée de mercredi 16 octobre. En story Instagram, elle a indiqué non sans fierté lui avoir rendu visite à Bruxelles, dans sa galerie. "Mon bro ! Galeriste passionné, défricheur d'artistes. Vive Galerie LaForest Divonne ! #Impressed", a-t-elle commenté sur une photo de leur duo complice. (Voir notre diaporama).
À noter que Jean de Malherbe s'est beaucoup cherché avant d'en arriver là. S'il a toujours voulu travailler dans l'art, l'idée d'ouvrir sa propre galerie a mis de temps à se concrétiser. Il est d'abord passé par HEC en 2009, afin d'étudier et se former à l'aspect commercial du secteur de l'art. Il s'est ensuite initié au mécénat d'entreprise et est même entré dans un cabinet ministériel, à Bercy, pour écrire les discours du secrétaire d'État au Commerce, à la Consommation et au Tourisme, Frédéric Lefebvre.
En 2015, après avoir découvert la foire artistique Art Basel de Bâle en Suisse, Jean a enfin eu le déclic. "J'ai compris que mon travail était trop loin de l'art qui était en train de se faire. À la RMN, je m'occupais d'artistes morts alors qu'à Bâle, tous étaient vivants. Je voulais en quelque sorte participer à l'écriture de l'histoire de l'art plutôt que de la subir", a-t-il confié en 2022 pour HEC Stories. L'année suivante, son rêve se réalise et la galerie LaForest Divonne est inaugurée à Bruxelles. "J'adore rechercher des artistes, fréquenter les foires, les expositions, les ateliers... Mais ce qui me plaît par-dessus tout, c'est la relation entre le galeriste et l'artiste, il y a entre nous une discussion constante qui est créative, un besoin mutuel", s'émerveillait-il également.