Après son mariage avec Josep Santacana célébré en septembre 2008 – des secondes noces puisqu'elle avait précédemment été unie au journaliste Joan Vehils –, Arantxa Sanchez Vicario n'aurait jamais imaginé être trahie comme elle l'a été. L'ancienne reine de Roland-Garros, qui a remporté le célèbre tournoi parisien à trois reprises, est tombée de très haut lorsque son époux a quitté leur appartement de Miami pour s'installer avec une autre femme, emportant au passage tous ses biens, dont ses trophées. En janvier 2018, Josep Santacana avait déposé une demande de divorce à Miami, dans laquelle il demandait la garde exclusive de leurs deux enfants, Arantxa Jr. (10 ans) et Leo (7 ans), au motif que leur mère souffrait de troubles psychologiques et qu'elle ne pouvait s'occuper d'eux en toute sérénité.
Plus d'un an après, le divorce d'Arantxa Sanchez Vicario et Josep Santacana a enfin été prononcé mais pas aux États-Unis. Un juge de Barcelone a enfin statué sur le dossier qui courait depuis trop longtemps, obligeant les ex-époux à respecter une règle : celle de ne pas se remarier dans les vingt jours. Ramón Tamborero, l'avocat de l'ancienne joueuse de tennis de 47 ans, s'est dit satisfait auprès du journal La Vanguardia. "Nous sommes très satisfaits car le verdict n'inclut pas les biens matrimoniaux demandés par Santacana, ce qui était notre revendication. Tout ce qui concerne les actifs d'Arantxa sera discuté aux États-Unis, a-t-il réagi. Cette décision ouvre la voie à un débat aux États-Unis, sur ce qui est arrivé à cet héritage qui aurait disparu."
S'agissant de la garde de ses enfants, Arantxa Sanchez Vicario est contrainte d'accepter un régime provisoire de visites, bien que la décision finale reste à clarifier devant un tribunal de Miami.
Cette prononciation du divorce en Espagne intervient alors que l'ex-sportive s'est récemment confiée sur sa douloureuse rupture dans ¡Hola!. En couverture du magazine espagnol, photographiée sur la terrasse de son appartement de Miami, elle a notamment déclaré : "Sa trahison est si profonde que la cicatrice ne sera jamais guérie. C'est comme si j'allais saigner à jamais." "Nous n'avons aucune relation. Nous ne nous parlons pas, nous ne partageons rien, sauf quand il appelle et que je passe le téléphone à mes fils, mais rien de plus", avait-elle ajouté.