En marge de la 43e cérémonie des César du Cinéma 2018, alors que le tapis rouge venait à peine de débuter, Audrey Pulvar est montée au créneau pour épingler en direct Dominique Besnehard. Elle a reproché l'hypocrisie de l'ex-agent des stars et producteur de la série Dix pour Cent parce que ce dernier portait le ruban blanc de #MaintenantOnAgit, une campagne qui veut faciliter l'accès à la justice des femmes victimes de violences. Il avait déclaré quelques heures plus tôt qu'il voulait "gifler" une autre femme, la militante féministe Caroline de Haas.
"Et donc, après avoir publiquement fait part de son envie de gifler une femme, monsieur #Besnehard porte le ruban blanc censé annoncer son aversion pour le sexisme et les violences faites aux femmes.. Tout va bien", tonne la journaliste.
Sur Twitter, le message n'a pas manqué de susciter des réactions. "Est-il possible que D. Besnehard ait eu envie de gifler Caroline de Haas en tant que personne et non en tant que femme ?", s'interroge une internaute, ce à quoi Pulvar répondra d'un cinglant "Et alors".
Et effectivement, vendredi matin, invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Cnews, Dominique Besnehard a clairement marqué son mécontentement à l'encontre de Caroline de Haas. "Alors que je suis féministe, que j'ai un rapport avec les femmes extraordinaires... Quand je vois certaines journalistes qui disent Un homme sur trois est un prédateur... Caroline De Haas, là, j'ai envie de la gifler", faisant ainsi écho à la polémique provoquée après la publication d'un article de L'Obs, titré "Un homme sur deux ou trois est un agresseur". Des propos que la militante nie avoir tenus.
"Il n'est pas impossible que vous ne soyez pas le seul", avait répondu Elkabbach, toujours là où l'attend...
Sur Facebook, après avoir appris que Caroline de Haas porte plainte, Dominique Besnehard a promis de répliquer. "Comme je ne veux pas polémiquer je vais écrire une tribune sur ma vision du féminisme pour clore le débat", a-t-il annoncé, sans rien ajouter de plus.