Invitée de l'émission de Faustine Bollaert sur France Bleu, dimanche 17 janvier, Audrey Pulvar, d'ordinaire très discrète sur sa vie privée, a fait une exception. L'ancienne chroniqueuse du Grand 8 s'est confiée à coeur ouvert sur sa fille, prénommée Charis et âgée de 18 ans.
Quand elle était petite, j'étais très présente
La journaliste de 43 ans a assuré avoir toujours été une maman très impliquée dans l'éducation de sa fille, et ce, malgré une carrière sous le feu des projecteurs. "Elle a 18 ans aujourd'hui, donc elle prend son envol, mais quand elle était petite, j'étais très présente", a-t-elle assuré. Et de revenir sur les nombreuses valeurs qu'elle a souhaité lui inculquer. "J'ai essayé de lui éduquer un certain nombre de principes : le goût des autres, l'honnêteté, l'exigence vis-à-vis de soi-même, l'ouverture d'esprit, la curiosité... Elle est en train de devenir adulte, je suis évidemment très fière de ma fille, que je trouve extraordinaire", a-t-elle rajouté.
Si les deux femmes sont visiblement très proches, l'ex-compagne d'Arnaud Montebourg s'est réjouie que, contrairement à beaucoup d'autres, sa fille ne souhaite pas suivre ses traces. En effet, ce n'est pas vers le journalisme que Charis s'est tournée, puisque son coeur bat pour le septième art. "Elle veut être réalisatrice de cinéma. Elle ne veut surtout pas être actrice", a-t-elle expliqué. Et d'ajouter : "Je suis assez contente qu'elle n'ait pas eu envie de devenir journaliste." Un choix qui s'explique peut-être par la grande notoriété de sa mère, qui est sans doute "pénible à vivre". "Parce que, évidemment, elle ne me voit pas comme Audrey Pulvar de la télé. J'ai vraiment veillé à dédramatiser les choses, à relativiser le fait que je passe à la télévision", a-t-elle expliqué.
Si le succès d'Audrey a parfois pu être difficile à vivre pour Charis, aujourd'hui les rôles s'inversent puisque la mère doit faire face au départ de sa fille, partie vivre un an aux États-Unis. Un envol qui ne s'est pas fait sans inquiétude, notamment suite aux attentats du 13 novembre qui ont touché Paris. "Si elle avait été à Paris, vu son style de vie et ses amis, elle aurait très bien pu être dans ce quartier, où l'on a vécu pendant quatre ans", a-t-elle assuré. Des angoisses que partagent bien d'autres mamans poules !
Coline Chavaroche