Barbara Schulz était ce dimanche 23 octobre l'une des invités de Un dimanche à la campagne. La nouvelle émission de France 2 présentée par Frédéric Lopez. Pour ce premier numéro, l'actrice de 50 ans était entourée de Charlotte de Turckheim et des rappeurs BigFlo et Oli.
Face à Frédéric Lopez, la compagne d'Arié Elmaleh s'est confiée sur son enfance où elle a été séparée de son frère et de son père en raison du divorce de ses parents et aussi sur ses origines allemandes. Son grand-père Werner Schulz était soldat de la Wehrmacht, une armée allemande dans les années 1930. Celle-ci s'est dissoute en 1946 après la Seconde Guerre mondiale. "Mon grand-père était soldat de la Wehrmacht et ma grand-mère infirmière française. Il s'est tranché un doigt de pied dans une forêt de l'Est. Il a eu un accident. On l'a envoyé à l'hosto. Il a vu ma grand-mère et ils sont tombés amoureux", a dévoilé Barbara Schulz.
Ce n'était pas possible d'avoir un enfant avec un allemand
L'actrice a ensuite raconté le contexte dans lequel son père Christian (décédé en 2005) a vu le jour en 1947. "Elle [sa grand-mère Marguerite] a accouché dans une maison clandestine. Mon père est né. J'ai découvert bien longtemps qu'il a été déclaré sous X, parce que ce n'était pas possible d'avoir un enfant avec un Allemand. Et après la guerre, les prisonniers allemands avaient le choix entre rentrer ou rester, et devenir des travailleurs libres. Et mon grand-père, ils se sont mariés et ont eu un autre enfant."
Barbara Schulz a notamment déclaré avoir pris conscience de ses origines allemandes lorsqu'elle a "commencé à étudier la Seconde Guerre mondiale à l'école". "J'ai dit : 'Mais, papy, t'es allemand ?'", s'est-elle souvenue. Si la comédienne a su finalement s'y faire à ses origines allemandes, ce fut en revanche plus compliqué pour son père : "Quand il était petit à l'école, il y avait des parents qui arrachaient les autres enfants en lui disant : 'Ne lui parle pas, le fils du Bosch'. Mais même moi, longtemps après, quand on me disait : 'C'est allemand ?' [A propos de son nom de famille], ce n'était pas agréable de dire oui", a-t-elle conclu.