Rupert Everett et Béatrice Dalle lors du Festival de Cannes 1988© BestImage
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Béatrice Dalle nage en plein bonheur dans le costume de Lucrèce Borgia de Victor Hugo, qu'elle joue sur scène en tournée en France. L'avoir en interview, c'est obtenir à coup sûr des confidences pleines de franchise, d'humour et de tendresse. Exemple avec l'entretien qu'elle a accordé au magazine VSD dans lequel elle parle sans tabous d'elle-même et des autres.
"J'ai arrêté l'école très tôt, mais je me nourris de l'esprit des autres", dit Béatrice Dalle, assumant ne pas tout savoir et de poser des questions. Elle admire un autre artiste qui n'a pas fait de grandes études mais qui lit un livre par jour pour tout apprendre. Il récite un texte classique comme personne, sans que ça soit pompeux : "Depardieu est le meilleur acteur du monde."
Les autres hommes qu'aime l'héroïne de 37°2 le matin ? Elle avoue préférer la compagnie des femmes (les actrices sont selon elle des guerrières quand les acteurs sont des chochottes), mais elle a tout de même quelques mots tendres pour certains représentants de la gent masculine. Dominique Besnehard évidemment, son ex-agent et protecteur, avec qui elle se souviendra à jamais avoir monté les marches du Palais au Festival de Cannes en 1986 : "Les différends qu'on a eus, c'était de ma faute, je faisais des choses qui ne lui plaisaient pas, le mariage avec Guénaël, la came... C'est la seule personne au monde à qui ça me pose un problème d'avoir fait de la peine."
Béatrice Dalle aime infiniment aussi Didier Morville, alias JoeyStarr. Et dit à propos de Rupert Everett, avec qui elle a tourné dans Rosenn, réalisation d'Yvan Le Moine, qu'il est le seul homme qui n'était pas comme les autres, à tout prendre en amour et à partir ensuite : "Il vous aime plus qu'il ne s'aime lui." L'acteur est ouvertement homosexuel mais il a noué une relation très forte avec l'actrice dont il avait parlé dans son autobiographie (Tapis rouges et autres peaux de banane). Dans Paris Match cet été, elle évoquait plus en détail leur histoire : "Ça a duré un an", nous informe Béatrice Dalle. Et ce ne fut pas paisible selon elle : "Même Rupert Everett était plus destroy que tous mes copains à la dégaine de voyous réunis."
Elle se souviendra toutefois d'un autre homme pour qui elle n'éprouve aucune pitié : Patrick Poivre d'Arvor. Il avait évoqué ses démêlés judiciaires sur le plateau du journal de TF1 où il l'avait invitée, elle avait répliqué en révélant qu'il lui envoyait des lettres... "Moi je respecte tout le monde. (...) Et je veux le même respect que Catherine Deneuve. Je ne me compare pas à elle, mais je ne vois pas pourquoi j'aurais moins d'égards. Même Mitterrand m'a félicitée pour ça ! Quand l'émission s'est terminée, tous les techniciens ont applaudi."
Quant à la maternité, elle affirme à VSD : "Je ne voulais pas d'enfant pour ne pas assumer la responsabilité de quelqu'un d'autre. Et puis tu prends perpète quand tu fais un enfant !" Avec le même bagout, elle dit de sa relation avec le détenu Guénaël Meziani : "Je me suis pris un mur au sens propre comme figuré. Mais je ne pouvais pas savoir, j'étais amoureuse." Aujourd'hui, elle est fâchée à mort avec lui, mais elle a retrouvé l'amour dans les bras d'un autre, Eddy, avec lequel on l'a vue passer une belle soirée cet automne.
"J'ai arrêté l'école très tôt, mais je me nourris de l'esprit des autres", dit Béatrice Dalle, assumant ne pas tout savoir et de poser des questions. Elle admire un autre artiste qui n'a pas fait de grandes études mais qui lit un livre par jour pour tout apprendre. Il récite un texte classique comme personne, sans que ça soit pompeux : "Depardieu est le meilleur acteur du monde."
Les autres hommes qu'aime l'héroïne de 37°2 le matin ? Elle avoue préférer la compagnie des femmes (les actrices sont selon elle des guerrières quand les acteurs sont des chochottes), mais elle a tout de même quelques mots tendres pour certains représentants de la gent masculine. Dominique Besnehard évidemment, son ex-agent et protecteur, avec qui elle se souviendra à jamais avoir monté les marches du Palais au Festival de Cannes en 1986 : "Les différends qu'on a eus, c'était de ma faute, je faisais des choses qui ne lui plaisaient pas, le mariage avec Guénaël, la came... C'est la seule personne au monde à qui ça me pose un problème d'avoir fait de la peine."
Béatrice Dalle aime infiniment aussi Didier Morville, alias JoeyStarr. Et dit à propos de Rupert Everett, avec qui elle a tourné dans Rosenn, réalisation d'Yvan Le Moine, qu'il est le seul homme qui n'était pas comme les autres, à tout prendre en amour et à partir ensuite : "Il vous aime plus qu'il ne s'aime lui." L'acteur est ouvertement homosexuel mais il a noué une relation très forte avec l'actrice dont il avait parlé dans son autobiographie (Tapis rouges et autres peaux de banane). Dans Paris Match cet été, elle évoquait plus en détail leur histoire : "Ça a duré un an", nous informe Béatrice Dalle. Et ce ne fut pas paisible selon elle : "Même Rupert Everett était plus destroy que tous mes copains à la dégaine de voyous réunis."
Elle se souviendra toutefois d'un autre homme pour qui elle n'éprouve aucune pitié : Patrick Poivre d'Arvor. Il avait évoqué ses démêlés judiciaires sur le plateau du journal de TF1 où il l'avait invitée, elle avait répliqué en révélant qu'il lui envoyait des lettres... "Moi je respecte tout le monde. (...) Et je veux le même respect que Catherine Deneuve. Je ne me compare pas à elle, mais je ne vois pas pourquoi j'aurais moins d'égards. Même Mitterrand m'a félicitée pour ça ! Quand l'émission s'est terminée, tous les techniciens ont applaudi."
Quant à la maternité, elle affirme à VSD : "Je ne voulais pas d'enfant pour ne pas assumer la responsabilité de quelqu'un d'autre. Et puis tu prends perpète quand tu fais un enfant !" Avec le même bagout, elle dit de sa relation avec le détenu Guénaël Meziani : "Je me suis pris un mur au sens propre comme figuré. Mais je ne pouvais pas savoir, j'étais amoureuse." Aujourd'hui, elle est fâchée à mort avec lui, mais elle a retrouvé l'amour dans les bras d'un autre, Eddy, avec lequel on l'a vue passer une belle soirée cet automne.