La vie de Benjamin Castaldi a changé, et pas en bien. Depuis la fameuse séquence au cours de laquelle il s'est moqué de René Malleville dans Touche pas à mon poste (C8), le 18 novembre, le présentateur et chroniqueur de 50 ans est sous protection.
L'affaire est allée beaucoup trop loin. Alors que René Malleville parlait du professeur Didier Raoult, Benjamin Castaldi et Jean-Michel Maire se sont amusés à le tourner en dérision. Des moqueries qui n'ont pas du tout plu au fan de l'OM. Il s'en est alors pris à ses rivaux sur Facebook et a notamment qualifié l'époux d'Aurore Aleman d'"abruti". Le lendemain, après s'être expliqué avec lui, il a annoncé qu'il quittait Touche pas à mon poste.
Les conséquences pour Benjamin Castaldi ont été terribles. Sa famille et lui sont menacés de mort depuis. Certains ont notamment assuré qu'ils allaient éventrer son dernier fils Gabriel (3 mois). Des attaques qui affectent particulièrement ses enfants.
"Ca a déchaîné des centaines de messages haineux, de mort, ignobles, je vais pas porter plainte pour l'instant parce que je pense que la justice française a autre chose à foutre que de s'occuper de ce genre de problèmes déclenché par des abrutis. En revanche, ce qui me dérange le plus c'est par rapport au harcèlement que subissent mes enfants et ma femme sur les réseaux. Allez-y sur moi, c'est pas grave, j'ai 20 ans de métier, mes enfants et ma femme ça me dérange beaucoup beaucoup plus, parce que eux sont vraiment traumatisés", a-t-il écrit en story Instagram le 18 novembre.
Inquiet pour ses proches, Benjamin Castaldi a pris la décision de les protéger comme il l'a confié sur Non Stop People, le 25 novembre, dans l'émission Face aux médias. Après avoir rappelé qu'il n'avait pas agressé René Malleville, il a expliqué : "On lui a monté le bourrichon. Je pense que dans sa famille, ils ont l'impression qu'on se moque de lui alors que pas du tout. On rit avec lui. (...) Je peux comprendre qu'il l'ait mal pris, mais on ne va quand même pas maintenant avoir des procès d'intention ou pire se faire casser la gueule parce qu'on a rigolé ou qu'on a eu un fou rire. On va espérer que tout ça ne sont que des mots, parce que si les gens passent à l'acte, je ne peux pas me résoudre à avoir peur de passer à la télévision, et pourtant les temps étant ce qu'ils sont, il va falloir commencer à faire attention. J'ai changé d'itinéraire quand je vais au studio, un coup je prends la bagnole, la moto. Je suis sous protection. Je n'ai pas peur mais si je tombe sur le seul connard qui va vouloir me casser la tête, autant être protégé, moi et lui, d'ailleurs, de ma réaction."