On parle beaucoup de la santé de Jacques Chirac, mais qu'en est-il de son épouse Bernadette qui s'est faite si rare cette année ? En 2017, l'ancienne première dame était présente à l'hommage national donné à la regrettée Simone Veil cet été, et elle assisté, il y a quelques jours seulement, au match caritatif du Variétés Club de France qu'elle préside au profit de l'opération "+ de Vie". Cependant, celle qui était si combattante serait abattue depuis ses soucis de santé l'année dernière et la mort de sa fille, Laurence, à 58 ans seulement le 14 avril 2016.
C'est ce que nous apprend VSD, en kiosques ce jeudi 26 octobre, dans son dossier consacré aux Chirac. Si l'état de santé de Jacques n'est pas aussi alarmant que peuvent le faire croire certains, celui de Bernadette s'est considérablement dégradé. Selon un proche du couple, surmonter la mort de sa fille est impossible : "Elle ne se remet pas de la disparition de Laurence, affirme-t-il. Pour une mère, partir après son enfant c'est terrible. C'est d'autant plus difficile que c'est elle qui a déménagé l'appartement de sa fille. Elle a gardé des objets au milieu desquels elle vit aujourd'hui."
Ma pauvre Laurence
Depuis que Jacques Chirac se déplace en fauteuil roulant, le couple s'est installé rue de Tournon. L'ancien président est au rez-de-chaussée, son épouse occupe l'étage. Leur fille Claude est très présente.
Bernadette Chirac a peu évoqué le souvenir de sa fille Laurence. Elle a seulement consenti à quelques mots, bouleversants, dans Bernadette Chirac, mémoires d'une femme libre, un documentaire diffusé par France 2 il y a un an. Dans ce film, elle visite la Maison de Solenn, qui accueille des adolescents en détresse, au sein de l'hôpital Cochin de Paris. Laurence souffrait d'anorexie comme Solenn, la fille de Patrick Poivre d'Arvor qui a donné son prénom au lieu où dans une pièce, trône une armoire qui appartenait à la fille aînée des Chirac. "Est-ce qu'ils savent que c'était l'armoire de Laurence ?, s'interroge Bernadette Chirac. Ma pauvre Laurence avait ses cours de médecine là-dedans. C'est ici, c'est très bien. C'est le symbole de tout ce qu'elle a souffert pendant des années, à essayer de remonter la pente et puis, finalement, voilà. Au moment où elle voulait vivre, elle est partie. C'est comme ça. (...) Elle aimait beaucoup cette armoire."
VSD, en kiosques le 26 octobre.