Brad Pitt, Angelina Jolie et leurs six enfants: Un ancien garde du corps balance

Mark Billingham, plus communément surnommé Billy, fut pendant dix-huit mois le garde du corps de la famille de Brad Pitt et Angelina Jolie. Dans une interview accordée à The Sun, cet ex-soldat britannique raconte son expérience au côté des Brangelina.

Pendant un an et demi, ce décoré de la British Army a été les yeux et les oreilles du couple hollywoodien après avoir protégé des stars telles que Tom Cruise, Russell Crowe ou Sean Penn. On est en 2007 lorsque Mark Billingham est appelé pour assurer la sécurité des deux acteurs et de leurs quatre enfants – les jumeaux Knox et Vivienne naîtront à Nice l'année suivante. Aujourd'hui instructeur dans l'émission de télé-réalité Who Dares Wins, l'ancien garde du corps se confie, d'abord en affirmant qu'il serait bien incapable de faire une telle émission parce que "ça ferait trop transpirer et que ce serait inconfortable". "Mais Angie pourrait le faire, dit-il. Elle est probablement celle qui a le plus de couilles en définitive."

En gros, j'étais leur père

Voilà comment l'homme a fini par révéler qu'il avait veillé à la sécurité des Brangelina. "Le côté militaire m'avait parfaitement préparé à ce que j'ai fait pour eux", dit-il en confirmant que "leur plus grande crainte était le kidnapping des enfants". Il veillera ainsi de très près sur Maddox (15 ans aujourd'hui), Pax (12 ans), Zahara (11 ans) et Shiloh (10 ans). "Angie et Brad étaient très inquiets à propos de qui s'approchaient de leurs enfants", se souvient le bodyguard.

Fort heureusement, l'homme avait la confiance de Mr & Mrs Smith. "Il était évident depuis le début que le courant passait bien entre nous, ils m'ont fait confiance avec les enfants, se rappelle l'homme de l'ombre. Nous étions très proches. Je vivais avec eux tout le temps. Je pouvais emmener les enfants partout où je le voulais. Personne n'avait été autorisé à faire cela." S'il a été aussi proche des quatre bambins Jolie-Pitt, Mark Billingham se remémore que les deux parents n'en restaient pas moins paranoïaques. "Même lorsque je voulais ramener des extras, ils ne les laissaient pas s'approcher des enfants. Ils pouvaient rester à distance d'eux mais ils ne pouvaient pas les toucher", raconte-t-il. Alors que lui avait un tout autre traitement : "Je les emmenais nager. En gros, j'étais leur père."

Les gens l'adoraient elle, mais pas lui

Outre les enfants, l'autre gros point noir auquel fut confronté l'ancien soldat de Walsall, ce sont les harceleurs. Il avait notamment peur pour Brad Pitt. La raison ? "Les gens l'adoraient elle, mais pas lui." Il n'en restait pas moins proche de Brad Pitt, racontant une anecdote amusante à son propos : "Une fois, c'était l'anniversaire d'Angie et nous étions tous dans un Q7 d'Audi. Je ne travaillais pas avec eux depuis longtemps et tout à coup, Brad a verrouillé les portes et a pété, nous ne pouvions pas sortir." On est quand même loin du "père dangereux" vendu avec la demande du divorce.

Dans son interview, Billingham évoque la solitude du couple. Si certains ont souvent pointé du doigt le manque d'amis dans l'entourage des deux stars, leur ex-bodyguard ne mâche pas ses mots. Les deux stars menaient une vie totalement en dehors de la réalité : "Je trouvais ça dingue quand ils me demandaient des trucs du genre 'Comment puis-je descendre dans ce bar ?' ou 'De quoi ai-je besoin pour aller là ?'. Ils ne sont pas stupides, mais juste que dans le monde dans lequel ils vivent, ils n'ont pas fait certaines choses depuis très longtemps. Je trouvais ça étrange."

Reste que ce job, Mark "Billy" Billingham ne l'a pas gardé très longtemps, le trouvant trop chronophage. "Je n'ai jamais eu de vie privée. J'étais crevé. J'ai perdu le sens de ma propre vie de famille, confie-t-il. En dix-sept mois, je n'ai été à la maison que six semaines. C'était vraiment trop intense." Pour autant, l'homme de confiance n'a pas tiré un trait sur les Brangelina. "Je fais toujours quelques petits boulots pour Brad et Angie", assure-t-il. En revanche, The Sun n'a publié aucun de ses propos sur le divorce.