Maman d'un seul et unique fils, Nicolas, né le 11 janvier 1960 de son union avec le comédien Jacques Charrier, Brigitte Bardot n'a jamais caché qu'elle n'avait pas voulu de ce rôle de mère. Dans son autobiographie Initiales BB, elle admettait : "De nous deux [Jacques et elle], c'est lui qui avait la fibre maternelle." Ainsi, après leur divorce en 1962, il aura la garde de Nicolas. Les années ont passé, conflits et rancoeurs se succèdent mais un heureux événement a permis à Brigitte Bardot et à son fils de se rapprocher : elle est devenue arrière-grand-mère ! En interview pour le magazine Paris Match, elle revient sans détour sur leur relation.
"J'avais 25 ans quand Nicolas est né. Mal dans ma peau, fatiguée par les films, usée par une presse qui me pourchassait et qui, en dehors de Jours de France et Paris Match, était avec moi impitoyable. Dès lors que je n'arrivais même pas à maîtriser mon propre équilibre, j'en prenais plein la gueule. Ce n'était sûrement pas le moment d'avoir un enfant ! Je me suicidais toutes les trois minutes, je ne faisais que des conneries. Mais on ne choisit pas. Le timing était mauvais et tout le monde en a souffert. Cette situation s'est apaisée il y a quelques années. Nicolas, qui vit en Norvège, vient me voir tous les ans. J'ai aussi deux petites-filles et deux arrière-petits-enfants", confie Brigitte Bardot.
Il y a trois ans, celle qui a fait des droits des animaux le combat de sa vie avait abordé le sujet délicat de sa famille pour un numéro spécial de Nice Matin. Elle se désolait quelque peu de la barrière de la langue, qui l'empêche, entre autres, d'être plus proches de ses petites-filles vivant en Norvège. Le 27 septembre 1984, lors du mariage de Nicolas avec le top model norvégien Anne-Line Bjerkan, Brigitte Bardot n'était pas invitée. À l'époque, elle n'a vu ses deux petites-filles Anna-Camilla et Thea-Josephine qu'une fois, le 16 août 1992, lors de son mariage avec Bernard d'Ormale. "J'ai beaucoup d'affection, de tendresse, mais je n'ai pas eu de rapports corporels avec mes petites-filles. Je ne les ai pas serrées dans mes bras. Je ne les ai pas vues grandir..."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 18 janvier 2017