Brigitte Bardot lors des 20 ans de sa Fondation à Paris le 28 septembre 2006© BestImage
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Le 28 septembre, Brigitte Bardot fêtera ses 80 ans. Les sollicitations autour de cet événement sont nombreuses mais la légende qu'elle est les refuse déjà. Ce qu'elle a accepté, c'est ouvrir les portes de La Garrigue, son havre de paix non loin de sa maison de La Madrague, où elle recueille les animaux dont personne ne veut plus, malades, vieux ou estropiés. Elle l'a fait pour les éditions de Nice, Monaco et Var Matin, qui ont obtenu des confidences de la part de l'ancienne actrice, toujours en toute franchise. Que ce soit pour parler de son fils et le fait d'être arrière-grand-mère, ou pour expliquer le travail de sa fondation.
"Je n'ai pas eu de rapports corporels avec mes petites-filles"
Maman d'un seul et unique fils, Nicolas, né le 11 janvier 1960 de son union avec le comédien Jacques Charrier, elle ne cachera jamais le fait de ne pas avoir voulu de ce rôle de mère. Dans son autobiographie Initiales BB, elle admettra : "De nous deux [Jacques et elle], c'est lui qui avait la fibre maternelle." Ainsi, après leur divorce en 1962, il aura la garde de Nicolas. Des années ont passé, conflits et rancoeurs se succèdent mais selon Yves Bigot qui a sorti un livre sur la star, un heureux événement a permis à Brigitte Bardot et son fils de se rapprocher : elle est devenue arrière-grand-mère !
A propos de ses relations familiales, Brigitte Bardot expliquera de nouveau sans détour : "J'ai eu un fils qui n'a pas provoqué en moi un développement terrible de la fibre maternelle - ce n'est pas de ma faute...-, mais je trouve ça mignon. C'est dans le juste retour des choses. Il a eu à son tour des enfants. Mais contrairement à moi, lui a une fibre paternelle très développée !" Elle a reçu des photos de son arrière-petite-fille par son fils et la trouve très jolie. Cependant, elle se désole quelque peu de la barrière de la langue, qui l'empêche, entre autre, d'être plus proches de ses petites-filles vivant en Norvège. Le 27 septembre 1984, lors du mariage de Nicolas avec le top model norvégien Anne-Line Bjerkan, Brigitte Bardot n'était pas invitée et ses deux petites-filles Anna-Camilla et Thea-Josephine, elle ne les a vues qu'une fois le 16 août 1992, lors de son mariage avec Bernard d'Ormale. "J'ai beaucoup d'affection, de tendresse, mais je n'ai pas eu de rapports corporels avec mes petites-filles. Je ne les ai pas serrées dans mes bras. Je ne les ai pas vues grandir..."
Ce qu'elle veut réussir avant de tirer sa révérence
Brigitte Bardot a quitté le monde du cinéma, laissant derrière l'image d'une icône et dévoilant celle d'une femme déterminée, voire controversée pour ses prises de position. Son investissement dans la lutte pour les animaux prend tout son temps. Elle en profitera pour dire que l'implication de Pamela Anderson dans la cause animale est tout à fait louable mais : "On ne peut pas faire deux choses à la fois. Personnellement, j'ai créé ma fondation quand j'ai quitté le cinéma. Ce n'est pas une simple association. C'est du boulot..."
Elle fera l'éloge de son bras-droit Christophe Marie, porte-parole de son organisation. "Il est mes jambes aussi ! Parce que, si je ne suis pas fatiguée pour gueuler, je ne me déplace plus", précise la star qui doit désormais utiliser deux béquilles pour marcher. Il faut savoir que notre Brigitte nationale pourrait ne plus souffrir en se faisant opérer des deux hanches, ce qu'elle refuse absolument. De l'énergie, elle en aura toujours pour que deux de ses demandes puissent se réaliser : que les animaux ne soient plus abattus conscients mais avec étourdissement préalable et que le cheval soit considéré comme un animal, non pas de rente mais de compagnie, pour qu'il ne finisse plus à l'abattoir : "Si je n'ai pas réussi ces deux choses avant de tirer ma révérence, j'estime que j'aurai raté mon existence."
Revenir sous les projecteurs, Brigitte Bardot l'accepte si c'est pour son combat pour les animaux. Sinon, elle évite, gardant en mémoire une expérience désagréable datant d'il y a dix ans : "C'était dans le cadre du Festival de la fiction télévisée. J'aurais mieux fait de ne pas y aller, ils n'avaient pas été accueillants." Chanteuse il fût un temps, elle se souvient aussi pourquoi elle n'a jamais voulu monter sur scène : "A partir du moment où c'était mon métier [de chanter], ce serait devenu une corvée." Quant au théâtre, elle a eu un soir une trou de mémoire mémorable lors de la pièce L'invitation au château. Elle a enchaîné en passant à l'acte suivant directement, écourtant le spectacle de 2 heures à une demi-heure !
Retrouvez l'intégalité du dossier Brigitte Bardot dans les éditions Var, Nice et Monaco Matin du 30 mai
"Je n'ai pas eu de rapports corporels avec mes petites-filles"
Maman d'un seul et unique fils, Nicolas, né le 11 janvier 1960 de son union avec le comédien Jacques Charrier, elle ne cachera jamais le fait de ne pas avoir voulu de ce rôle de mère. Dans son autobiographie Initiales BB, elle admettra : "De nous deux [Jacques et elle], c'est lui qui avait la fibre maternelle." Ainsi, après leur divorce en 1962, il aura la garde de Nicolas. Des années ont passé, conflits et rancoeurs se succèdent mais selon Yves Bigot qui a sorti un livre sur la star, un heureux événement a permis à Brigitte Bardot et son fils de se rapprocher : elle est devenue arrière-grand-mère !
A propos de ses relations familiales, Brigitte Bardot expliquera de nouveau sans détour : "J'ai eu un fils qui n'a pas provoqué en moi un développement terrible de la fibre maternelle - ce n'est pas de ma faute...-, mais je trouve ça mignon. C'est dans le juste retour des choses. Il a eu à son tour des enfants. Mais contrairement à moi, lui a une fibre paternelle très développée !" Elle a reçu des photos de son arrière-petite-fille par son fils et la trouve très jolie. Cependant, elle se désole quelque peu de la barrière de la langue, qui l'empêche, entre autre, d'être plus proches de ses petites-filles vivant en Norvège. Le 27 septembre 1984, lors du mariage de Nicolas avec le top model norvégien Anne-Line Bjerkan, Brigitte Bardot n'était pas invitée et ses deux petites-filles Anna-Camilla et Thea-Josephine, elle ne les a vues qu'une fois le 16 août 1992, lors de son mariage avec Bernard d'Ormale. "J'ai beaucoup d'affection, de tendresse, mais je n'ai pas eu de rapports corporels avec mes petites-filles. Je ne les ai pas serrées dans mes bras. Je ne les ai pas vues grandir..."
Ce qu'elle veut réussir avant de tirer sa révérence
Brigitte Bardot a quitté le monde du cinéma, laissant derrière l'image d'une icône et dévoilant celle d'une femme déterminée, voire controversée pour ses prises de position. Son investissement dans la lutte pour les animaux prend tout son temps. Elle en profitera pour dire que l'implication de Pamela Anderson dans la cause animale est tout à fait louable mais : "On ne peut pas faire deux choses à la fois. Personnellement, j'ai créé ma fondation quand j'ai quitté le cinéma. Ce n'est pas une simple association. C'est du boulot..."
Elle fera l'éloge de son bras-droit Christophe Marie, porte-parole de son organisation. "Il est mes jambes aussi ! Parce que, si je ne suis pas fatiguée pour gueuler, je ne me déplace plus", précise la star qui doit désormais utiliser deux béquilles pour marcher. Il faut savoir que notre Brigitte nationale pourrait ne plus souffrir en se faisant opérer des deux hanches, ce qu'elle refuse absolument. De l'énergie, elle en aura toujours pour que deux de ses demandes puissent se réaliser : que les animaux ne soient plus abattus conscients mais avec étourdissement préalable et que le cheval soit considéré comme un animal, non pas de rente mais de compagnie, pour qu'il ne finisse plus à l'abattoir : "Si je n'ai pas réussi ces deux choses avant de tirer ma révérence, j'estime que j'aurai raté mon existence."
Revenir sous les projecteurs, Brigitte Bardot l'accepte si c'est pour son combat pour les animaux. Sinon, elle évite, gardant en mémoire une expérience désagréable datant d'il y a dix ans : "C'était dans le cadre du Festival de la fiction télévisée. J'aurais mieux fait de ne pas y aller, ils n'avaient pas été accueillants." Chanteuse il fût un temps, elle se souvient aussi pourquoi elle n'a jamais voulu monter sur scène : "A partir du moment où c'était mon métier [de chanter], ce serait devenu une corvée." Quant au théâtre, elle a eu un soir une trou de mémoire mémorable lors de la pièce L'invitation au château. Elle a enchaîné en passant à l'acte suivant directement, écourtant le spectacle de 2 heures à une demi-heure !
Retrouvez l'intégalité du dossier Brigitte Bardot dans les éditions Var, Nice et Monaco Matin du 30 mai