Dans un livre intitulé Un personnage de roman, l'écrivain Philippe Besson raconte les Macron côté coulisses. Dès le début de la campagne présidentielle qui s'est achevée par la victoire au Louvre, il a suivi le leader d'En marche ! et la future première dame. Aujourd'hui, sollicité dans les médias, il raconte son expérience aux côtés des nouveaux locataires de l'Élysée. Après avoir notamment décrit dans Gala le romantique Emmanuel Macron, il livre à Closer sa réflexion sur Brigitte Macron, le couple qu'elle forme avec l'ex-banquier et son rapport aux critiques.
"Elle a été déroutée et décontenancée par les attaques de la campagne", croit savoir Philippe Besson, faisant notamment allusion aux critiques sur l'écart d'âge entre son mari et elle. Elle est, selon lui, "sans filtre et donc parfois sans protection, ce qui est à la fois sa force et sa fragilité", mais c'est "quelqu'un de très spontané".
Tout au long de la campagne, elle est le plus précieux soutien d'Emmanuel Macron, sa principale force. Pourtant, à l'approche de la victoire, Brigitte doute d'elle-même et notamment de son futur. "Pendant longtemps, elle a refusé de s'imaginer en première dame", souligne Besson. Et ce n'est pas nécessairement par superstition ou par respect de la concurrence. Mais plutôt par peur. "Elle a lu quelques livres sur le sujet et a été saisie d'inquiétude, se demandant si elle saurait tenir ce rôle non défini", raconte Philippe Besson.
"Elle y est finalement entrée avec naturel. Sans cesser d'être elle-même, à la fois vive et assez réservée", assure l'écrivain, qui voit en Brigitte Macron "une conseillère occulte", elle qui "a eu un rôle politique indirect en recueillant l'humeur des Français" pendant la campagne. "C'est elle dont ils criaient le prénom et qu'ils allaient voir", rapporte-t-il. "Chaque soir, elle lui répercutait ces colères et ces espoirs", raconte Philippe Besson, voyant Brigitte comme la "meilleure amie" d'Emmanuel. "Elle est la personne la plus franche, la plus cash avec lui", conclut-il.