Si chaque année le 8 mars revêt une importance symbolique un peu partout dans le monde, il a une saveur encore un peu plus particulière cette année en France. Il y a quelques jours, les sénateurs et les députés ont voté pour l'inscription du droit l'interruption volontaire de grossesse (IVG) qui a fait son entrée dans la Constitution française. Une victoire pour de nombreuses femmes qui voient ce droit protégé pour l'avenir et elles sont nombreuses à l'avoir célébré, que ce soit dans les rues ou sur les réseaux sociaux.
Comme un symbole, une cérémonie publique de scellement de la loi constitutionnelle du 8 mars 2024 portant sur la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse a été organisée ce vendredi au ministère de la Justice, place Vendôme, à Paris. Le président de la République, Emmanuel Macron, était bien évidemment présent, tout comme plusieurs personnages importants du gouvernement français, dont le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti , le Premier ministre, Gabriel Attal et la présidente de l'Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet. La Première dame, Brigitte Macron était bien sûr présente et soutenue par sa fille Tiphaine Auzière (qui a dévoilé une story sur Instagram à découvrir dans le diaporama), toujours prête à la défendre face aux terribles accusations. Après la cérémonie, le Président a d'ailleurs été interrogé sur les pires attaques subies par sa femme.
"La pire des choses, c'est les fausses informations et les scénarios montés avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent dans votre intimité", avance Emmanuel Macron, visiblement touché, avant de conclure : "Je n'en dirai pas plus."
Le président de la République fait évidemment référence aux rumeurs qui ont touché sa femme. Certains ont avancé, notamment sur les réseaux sociaux, qu'il s'agirait d'un homme. Celles qui ont propagé l'ignoble rumeur ont été condamnées l'an dernier, mais comme souvent dans ce genre de cas, le mal est fait. "Il y a quand même des fadas", s'insurge Emmanuel Macron, blessé par ces rumeurs, avant de décrire son attitude face à ces attaques infondées : "D'abord je réagis, je dénonce, je ne laisse pas passer et je m'indigne."
Des mots forts de la part d'Emmanuel Macron, soudé avec Brigitte pour ce "moment historique" qu'a été cette journée du 8 mars 2024 en France. "Le combat féministe, ce n'est pas un combat des femmes. C'est un combat des hommes et des femmes, parce que ça nous touche tous. Il n'y a pas une société qui vit dans la dignité, s'il n'y a pas d'égalité", conclut le Président.