Ce n'est pas aujourd'hui qu'elle retrouvera sa liberté. Malgré les revendications du mouvement Free Britney, la tutelle de Britney Spears a été rallongée au moins jusqu'en février 2021 alors qu'elle devait cesser le 22 août 2020, selon les informations du magazine Variety. La chanteuse, elle-même, avait demandé à ce que les choses changent... en vain. L'audience qui s'est tenue le mercredi 19 août 2020 ne lui a pas donné raison, ni à elle, ni à son avocat Samuel Ingham.
Depuis son célèbre pétage de plombs et son coup de tondeuse médiatisé, la vie entière de Britney Spears est régie par une tierce personne. Depuis près de treize ans, la chanteuse n'a pas le droit de choisir qui lui rend visite, ni la nature de ses traitements médicaux, encore moins de faire un enfant avec son compagnon Sam Asghari si elle le souhaite. "En résumé, elle a le statut juridique d'un enfant de 8 ans", expliquait Joachim Ohnona, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, auprès du HuffPost.
Jusqu'à récemment, c'est son père Jamie qui se chargeait de gérer sa fille. Mais Britney Spears avait demandé à son avocat Samuel Ingham de déposer une demande de modification de sa tutelle auprès d'un tribunal californien. Elle souhaitait exclure son père Jamie et insistait "fortement" pour que Jodi Montgomery - qui a remplacé Jamie Spears un long moment à cause de sa santé chancelante - prenne officiellement la relève. La chanteuse voulait également retrouver son indépendance financière, papa n'étant pas très motivé à l'idée d'abandonner cette partie de son rôle...
Les avocats de Britney Spears affirment que le père de l'artiste aurait "agressivement contestée" cette dernière demande. "Nous sommes maintenant à un point où la tutelle doit être considérablement modifiée afin de refléter les changements majeurs du mode de vie actuel de Britney Spears et de ses propres souhaits", déclaraient-ils. Dans les documents qu'elle a déposé au tribunal californien, il était notamment mentionné qu'elle ne voulait plus jamais se produire sur scène...