Leïla Bekhti lors du photocall du film La Source des femmes le 21 mai 2011 au festival de Cannes© Abaca
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Le festival de Cannes approche de la fin et dimanche 22 mai sera décernée la Palme d'or par Robert de Niro et son jury. Toutefois, ce samedi 21 mai, un film en compétition a encore le droit à son tapis rouge : La Source des femmes de Radu Mihaileanu. Pour ce long métrage situé quelque part entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, le réalisateur de Va vis et deviens et du Concert offre des rôles puissants à la gent féminine : Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Sabrina Ouazani, Hiam Abbass et Biyouna. Une distribution de charme qui fait le bonheur des objectifs lors du photocall.
La Source des femmes est une fable sociale qui raconte le combat de femmes qui doivent chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps. Leila, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l'amour : plus de câlins, plus de sexe tant que les hommes n'apportent pas l'eau au village.
Sous les feux des projecteurs depuis sa performance dans Tout ce qui brille qui lui a valu le César du meilleur espoir, Leïla Bekhti, égérie L'Oréal, vit un véritable bonheur cannois. Elle partage ce beau moment avec Hafsia Herzi, révélée et césarisée en 2008 pour La Graine et le mulet, oeuvre dans laquelle joue également Sabrina Ouazani. Cette dernière était au festival l'an passé pour défendre Des Hommes et des dieux, et on se souvient de sa montée des marches émouvante, arborant la photo de son compagnon comédien, décédé tragiquement en juillet 2009.
La veille, l'équipe du film était sur le plateau du Grand Journal, et lors de la session photo, les actrices retrouvent leur réalisateur avec bonheur. "Ce film c'est une ode aux femmes: si seuls les hommes font la révolution, il n'y aura pas de démocratie," estime le réalisateur français dont le père, roumain, a fui la dictature de Ceaucescu. Pour Leila Bekhti, ce tournage "reste comme une leçon de vie: merci à Radu qui m'a fait grandir humainement." Une performance dont doit être fier son amoureux, Tahar Rahim (Un prophète), également présent à Cannes pour faire la promotion du film Les Hommes libres.
Sur le tapis rouge ce soir, douze femmes de Warielt devraient monter les fameuses marches, devant l'équipe. "On partait de très loin, elles n'avaient au départ ni passeport ni même papiers d'identité; elles n'ont jamais quitté le village, ne sont jamais allées au cinéma", dit en souriant Radu Mihaileanu, qui va aussi partager cet instant avec son père de 90 ans.
Sortie nationale de La Source des femmes : le 2 novembre 2011.
La Source des femmes est une fable sociale qui raconte le combat de femmes qui doivent chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps. Leila, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l'amour : plus de câlins, plus de sexe tant que les hommes n'apportent pas l'eau au village.
Sous les feux des projecteurs depuis sa performance dans Tout ce qui brille qui lui a valu le César du meilleur espoir, Leïla Bekhti, égérie L'Oréal, vit un véritable bonheur cannois. Elle partage ce beau moment avec Hafsia Herzi, révélée et césarisée en 2008 pour La Graine et le mulet, oeuvre dans laquelle joue également Sabrina Ouazani. Cette dernière était au festival l'an passé pour défendre Des Hommes et des dieux, et on se souvient de sa montée des marches émouvante, arborant la photo de son compagnon comédien, décédé tragiquement en juillet 2009.
La veille, l'équipe du film était sur le plateau du Grand Journal, et lors de la session photo, les actrices retrouvent leur réalisateur avec bonheur. "Ce film c'est une ode aux femmes: si seuls les hommes font la révolution, il n'y aura pas de démocratie," estime le réalisateur français dont le père, roumain, a fui la dictature de Ceaucescu. Pour Leila Bekhti, ce tournage "reste comme une leçon de vie: merci à Radu qui m'a fait grandir humainement." Une performance dont doit être fier son amoureux, Tahar Rahim (Un prophète), également présent à Cannes pour faire la promotion du film Les Hommes libres.
Sur le tapis rouge ce soir, douze femmes de Warielt devraient monter les fameuses marches, devant l'équipe. "On partait de très loin, elles n'avaient au départ ni passeport ni même papiers d'identité; elles n'ont jamais quitté le village, ne sont jamais allées au cinéma", dit en souriant Radu Mihaileanu, qui va aussi partager cet instant avec son père de 90 ans.
Sortie nationale de La Source des femmes : le 2 novembre 2011.
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