A peine entamé, la folie glamour bat d'ores et déjà son plein en ce deuxième jour du Festival du film de Cannes, lancé en grande pompe hier, mercredi 15 mai, avec la projection du clinquant et majestueux Gatsby le magnifique de Baz Luhrman. Pour la première du très attendu Jeune et Jolie de François Ozon, c'est à nouveau un véritable défilé de déesses toutes aussi sublimes les unes que les autres qui a hanté le prestigieux tapis rouge, ce jeudi 16 mai au soir.
Parmi elles, une ravissante équipe d'ex-Miss emmenée par une Laury Thilleman très remarquable et surtout ultradécolletée. Loin d'avoir froid aux yeux, la jolie brune de 21 ans, ancienne Miss France 2010, a fait sensation dans une longue robe dorée dévoilant sans détour ni subtilité sa pulpeuse poitrine. Reconvertie en journaliste et égérie pour la marque La Halle aux chaussures, la jeune Bretonne a quelque peu éclipsé sa petite camarade, la flamboyante Delphine Wespiser (Miss France 2012), plus discrète dans une robe bustier rose brillante aux reflets argentés.
Avec ce choix pour le moins osé et surprenant, Laury Thilleman a visiblement fait fi des nombreux incidents vestimentaires dont nombre de stars audacieuses ont été victimes sur le mythique red carpet de Cannes - à l'instar d'une Sophie Marceau, qui en 2006 laissait découvrir, bien contre sa volonté, une partie intime de son anatomie.
Mais si l'ancienne candidate de Splash : Le grand plongeon a concentré tous les regards sur ses généreux attributs, à quelques encablures de là, la rayonnante Sonia Rolland a attiré l'attention des photographes, subjugués par sa grâce et sa légèreté. Vêtue d'une somptueuse tenue fluide d'inspiration ethnique et fendue sur le côté, aujourd'hui comédienne à part entière, a prouvé qu'elle n'avait absolument rien à envier à la jeune garde. Perchée sur ses vertigineux talons, Sonia Rolland a fait le show, sur sa lancée des Trace Urban Music Awards, telle une tigresse envoûtante, et, arborant fièrement sa coiffure rétro-rock, a mis le feu à un tapis rouge furieusement glamour, qui donne décidément le ton de la quinzaine cinématographique à venir.