Léa Seydoux n'a que 27 ans et une carrière aussi riche que jeune. Pour la douce actrice qui débuta en 2006 dans Mes copines sans y laisser de souvenirs impérissables chez les spectateurs, elle a grandi au rythme de ses allers et venues au Festival de Cannes. Consécration ou non, elle sera de retour sur la Croisette pour la 66e édition où elle défendra deux longs-métrages, dont un en compétition.
Beauté et innocence
Sans évoquer un quelconque statut de "fille de" que fuit l'actrice, la jeune carrière de Léa Seydoux est intimement liée à ses passages cannois. En 2007, on (re)découvre à l'affiche d'Une vieille maîtresse, film de Catherine Breillat sélectionné en compétition officielle. Sur le tapis rouge, on découvre la jeune actrice décolletée au bras de Lio. Deux ans plus tard, après avoir entre temps charmé le grand public dans La belle personne de Christophe Honoré, elle hérite d'un rôle mineur dans Inglourious Basterds, le film de Quentin Tarantino, avec Mélanie Laurent. Et si la belle Léa n'a pas l'occasion de se déhancher sur le tapis rouge cannois comme son acolyte, il s'agit bien d'une première expérience internationale.
L'année suivante, 2010, elle revient en star. Dès l'ouverture, elle monte les marches avec Ridley Scott pour Robin des Bois. En parallèle, elle soutient Belle Epine, le film de Rebecca Zlotowski, présenté à la Semaine de la Critique. Très active durant la quinzaine, elle apporte également son soutient à Tournée, de Mathieu Amalric.
Très courtisée, en France comme à l'étranger, Léa Seydoux est l'un des atouts tricolores choisis par Woody Allen pour Minuit à Paris, le plus grand succès de sa carrière. Et avant de s'envoler au bras d'Owen Wilson dans une scène finale pleine de romantisme, Léa Seydoux arpente à nouveau les marches du Palais des Festivals, vêtue d'une superbe robe rose. Entre Hollywood (Mission Impossible 4) et la France (Les Adieux à la Reine), Léa Seydoux monte en puissance dès 2012...
A l'heure d'un sacre
... Et si c'était pour être sacrée à Cannes ? En compétition, elle ira gravir les marches aux côtés d'Adèle Exarchopoulos et d'Abdellatif Kechiche pour le dernier long-métrage du réalisateur de L'Esquive, La vie d'Adèle. Léa Seydoux y campe Emma, une jeune femme aux cheveux bleus qui fait goûter à l'héroïne Adèle, le goût du désir et le passage à la vie adulte.
Léa Seydoux retrouvera également Rebecca Zlotowski, sélectionnée chez Un Certain Regard pour son second long-métrage, Grand Central. Dans ce dernier, Léa Seydoux y joue Karole, une femme mariée, qui charme inconsciemment Gary, un jeune homme qui sera interprété par Tahar Rahim, le tout sur fond de radiations et de centrale nucléaire. Olivier Gourmet et Denis Ménochet seront également de la partie.