Cannes 2014, palmarès : Les premiers prix déjà décernés
Publié le 24 mai 2014 à 12:32
Par Samya Yakoubaly | Rédactrice
Cinéphile, elle adore regarder des bande-annonces et des moments historiques à la télévision. Le prochain James Bond ou le discours d’investiture de Barack Obama lui donnent les mêmes frissons.
Le Film White God du cinéaste hongrois Kornel Mundruczo, prix Un certain regard. Cette oeuvre futuriste conte la rebellion de chiens errants contre les humains. Les chiens Luke et Body (des frères qui jouent tous deux Hagen) ont remporté d'ailleurs la Palme Dog, qui récompensent le chien le plus expressif des films à Cannes. Ces animaux, qui ont battu le chien de Saint Laurent et Roxy dans Adieu au langage de Godard, succèdent au caniche de Ma vie avec Liberace. Le Film White God du cinéaste hongrois Kornel Mundruczo, prix Un certain regard. Cette oeuvre futuriste conte la rebellion de chiens errants contre les humains. Les chiens Luke et Body (des frères qui jouent tous deux Hagen) ont remporté d'ailleurs la Palme Dog, qui récompensent le chien le plus expressif des films à Cannes. Ces animaux, qui ont battu le chien de Saint Laurent et Roxy dans Adieu au langage de Godard, succèdent au caniche de Ma vie avec Liberace.© DR
Prix du jury Un Certain Regard : Force majeure du Suédois Ruben Ostlund, comédie grinçante sur une famille aux sports d'hiver qui voit débouler une avalanche. Le mari prend la fuite, abandonnant femme et enfants.
Prix d'ensemble Un Certain Regard : Party girl des Français Marie Machoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, qui relate la propre vie d'Angélique, entraîneuse de bars.
Prix du meilleur acteur : Davil Gulpilil, qui joue un aborigène déclassé perdu entre passé et présent dans le film Charlie's Country.
Grand prix de la Semaine de la critique (section parallèle du Festival qui se consacre à la découverte de nouveaux talents) : The Tribe, film muet de l'Ukrainien Myroslav Slaboshpytskiy.
Prix du jury oecuménique (dont le jury est composé de chrétiens engagés dans le monde du cinéma) : Timbuktu du réalisateur mauritanien, Abderrahmane Sissako. Cette oeuvre raconte la vie et la résistance d'hommes et de femmes à Tombouctou, au Mali.
Queer Palm (récompense qui distingue des oeuvres traitant le mieux des questions homosexuelles, bisexuelles ou transgenres) à Pride du Britannique Matthew Warchus. Ce film, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, raconte l'alliance des mineurs en grève et des mouvements de lutte homosexuels au début des années 1980.
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Le palmarès du 67e Festival de Cannes sera remis ce 24 mai par la présidente Jane Campion, réalisatrice de La Leçon de Piano et son jury. Lesquelles des oeuvres présentées en compétition, telles que Mommy du jeune Xavier Dolan, Timbuktu d'Abderrahmane Sissako ou encore Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan et Maps to the Stars de David Cronenberg, va remporter la Palme d'or ? La réponse est imminente, en attendant, la valse des premiers a déjà commencé. Voici un tour d'horizon avec l'AFP.

Un Certain Regard (section qui se veut la mise en perspective d'un cinéma plus atypique)

- Premier prix : White God du cinéaste hongrois Kornel Mundruczo. Cette oeuvre futuriste conte la rebellion de chiens errants contre les humains. Les chiens Luke et Body (des frères qui jouent tous deux Hagen) ont remporté d'ailleurs la Palm Dog, qui récompensent le chien le plus expressif des films à Cannes. Ces animaux, qui ont battu le chien de Saint Laurent (mention spéciale) et Roxy dans Adieu au langage de Godard (prix spécial), succèdent au caniche de Ma vie avec Liberace.
- Prix du jury : Force majeure du Suédois Ruben Ostlund, comédie grinçante sur une famille aux sports d'hiver qui voit débouler une avalanche. Le mari prend la fuite, abandonnant femme et enfants.
- Prix spécial : Le sel de la terre, documentaire sur le photographe Sebastiao Salgado
- Prix d'ensemble : Party girl des Français Marie Machoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, qui relate la propre vie d'Angélique, entraîneuse de bars.
- Prix du meilleur acteur : Davil Gulpilil, qui joue un aborigène déclassé perdu entre passé et présent dans le film Charlie's Country.

Grand prix de la Semaine de la critique (section parallèle du Festival qui se consacre à la découverte de nouveaux talents) : The Tribe, film muet de l'Ukrainien Myroslav Slaboshpytskiy. Ce film se déroule dans un pensionnat de sourds-muets. Des étudiants s'organisent en gang mafieux sur fond de racket, prostitution et histoire d'amour. Le réalisateur de 39 ans succède à Fabio Grassadonia et Antonio Piazza, récompensés pour leur film Salvo en 2013. Le jury, composé de quatre journalistes internationaux, était présidé par la réalisatrice Andrea Arnold (Fish Tank).

Prix du jury oecuménique (dont le jury est composé de chrétiens engagés dans le monde du cinéma) : Timbuktu du réalisateur mauritanien, Abderrahmane Sissako. Cette oeuvre raconte la vie et la résistance d'hommes et de femmes à Tombouctou, au Mali.

Queer Palm (récompense qui distingue des oeuvres traitant le mieux des questions homosexuelles, bisexuelles ou transgenres) à Pride du Britannique Matthew Warchus. Ce film, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, raconte l'alliance des mineurs en grève et des mouvements de lutte homosexuels au début des années 1980. Le jury de la Queer Palm était présidé par le réalisateur Bruce LaBruce (Gerontophilia). L'an dernier, le lauréat était L'Inconnu du Lac d'Alain Guiraudie.

Prix FIPRESCI (de la presse internationale) : Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan. Les films Jauja de Lisandro Alonso (Un Certain Regard) et Les Combattans de Thomas Cailley (Quinzaine des Réalisateurs) a également été primé.
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