Les vacances sont terminées pour Carla Bruni et Nicolas Sarkozy. Après s'être reposés au Cap-Nègre, la résidence des Bruni-Tedeschi dans le Var où l'ancien président s'est tout de même aménagé un bureau, et une escapade en Corse avec Aurélien (fils de Carla et Raphaël Enthoven) et leur fille Giulia, ils ont fait leur pré-rentrée au Brésil. Tandis que Nicolas enchaîne les rendez-vous importants, Carla retrouve la scène.
Les amoureux sont arrivés le 22 août à Rio de Janeiro. Ils ont séjourné à l'hôtel Copacabana, au bord de cette plage mythique où Nicolas Sarkozy ne s'est pas privé d'aller courir. Carla a donné quelques concerts : le 24 août à Porto Alegre, puis le 26 août à São Paulo. En quittant le Théâtre Bradesco hier soir, l'interprète de l'album Little French Songs était attendue par de nombreux fans, avec lesquels elle a fait des selfies tout en distribuant des bises. À ses côtés, Nicolas, évidemment. Durant sa courte retraite politique, le président de l'UMP avait suivi sa Carlita sur la majeure partie de sa tournée.
Le Brésil est un pays très important pour moi, non seulement parce que mon père y vit, mais aussi parce que la musique brésilienne est l'une de mes inspirations.
À São Paulo, le couple en a profité pour voir Maurizio Remmert, le père biologique de Carla, avec lequel elle a renoué à la mort du père qui l'a élevée. Dans une interview accordée à Antena 1, la chanteuse a évoqué son lien particulier avec ce pays et son bonheur d'y chanter : "Je suis très excitée de remonter sur scène même si j'ai un peu peur. Le Brésil est un pays très important pour moi, non seulement parce que mon père y vit, mais aussi par ce que la musique brésilienne, la bossa-nova, est l'une de mes inspirations. Je vais essayer de faire un beau spectacle et je vais faire de mon mieux."
Si le voyage des Sarkozy au Brésil se fait presque en toute discrétion, le témoignage de Carla dans un livre qui paraît aujourd'hui sur les relations entre présidents et médias n'est, lui, pas passé inaperçu. Dans Vie privée, vie publique, un voyeurisme d'Etat de Philippe Labi, la chanteuse revient sur sa relation avec Nicolas Sarkozy, la manière dont ils ont officialisé leur rencontre, un peu par hasard, à Disneyland Paris, les erreurs commises, sa méfiance face à la presse politique et son analyse des événements qui ont conduit Valérie Trierweiler à quitter l'Elysée puis à publier son brûlot, Merci Pour ce moment. À ce propos, Carla confie : "[L'Elysée] n'est pas un endroit où l'on peut aller sans amour. Voilà, à mon sens, ce que raconte son livre. Et quand, en prime, cette histoire est arrivée, elle a craqué. Elle a été dévastée. Aucune femme n'aurait tenu le choc."