La dernière ligne droite avant les élections présidentielles est entamée, et l'heure est à la mobilisation générale du côté du clan Sarkozy.
Avec des sondages qui lui sont défavorables, Nicolas Sarkozy ne lésine pas sur les efforts à faire, enchaînant les meetings et les interventions pour rassurer son électorat et convaincre les Français. Seule une petite pause pascale en famille est venue couper ce véritable marathon qui devrait, on l'espère du côté de l'UMP, conduire à une réélection du président sortant.
Il est donc peu surprenant de retrouver l'épouse de ce dernier au coeur de la campagne. Femme de convictions et d'engagement, comme le prouvent ses nombreuses activités en faveur d'associations et de fondations, dont celle à son nom, Carla Bruni-Sarkozy a donc pris à bras-le-corps cette campagne, comme le rapporte le site Internet du Monde. Et les moyens utilisés ne sont pas des plus usuels... mais peuvent être payants.
La première dame a en effet réuni quelques-unes de ses proches amies pour une "réunion Tupperware", où il était question de politique et non de boîtes de conservation en plastique... Lundi 2 avril dernier, rendez-vous était donc pris dans le XVIe arrondissement de Paris où une trentaine de personnes avaient été invitées par Carla Bruni via mails et SMS. "Je voulais faire cela depuis longtemps mais je m'y suis prise trop tard à cause de mon bébé", confiait alors la maman de la petite Giulia. D'après nos informations, c'est plus de 80 femmes qui étaient présentes et pas du tout, pour la plupart, des amies de Carla, plutôt des sympathisantes, mais aussi des détractrices qui souhaitaient poser des questions à la première dame.
"Toutes les présentes sont des femmes parfois oisives, souvent fortunées. Des épouses d'hommes d'affaires ou alors venues du milieu de la mode, du showbiz, de la télévision. Une styliste voisine avec une journaliste ou la femme d'un producteur de cinéma", rapporte Le Monde. Ben non ! D'après nos informations, ce n'était pas du tout des femmes oisives ou fortunées ! Beaucoup de femmes actives, à des postes à responsabilités dans des entreprises ou encore des dirigeantes de PME, et aucune journaliste ! Certes, parmi elles, Véronique de Villèle, la célèbre Véronique qui animait l'émission culte de France 2 Gym Tonic au côté de Davina. Si la plupart des invitées devraient voter Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle, certaines d'entre elles restent indécises. L'argumentaire de Carla Bruni vise donc aussi bien à séduire ces dernières qu'à servir d'argumentaire pour convaincre l'entourage de ces femmes. Et pour les participantes, le but est clair : "Faire voter pour Sarkozy."
Pour y parvenir, tout est bon. Même faire venir le président en personne, qui ce jour-là retenu par des syndicalistes à Florange, ne put être présent mais s'adressa tout de même à ces militantes pas comme les autres par téléphone, promettant une prochaine visite. Décidément, il y a beaucoup de bétises dans ce papier du Monde, qui d'habitude est mieux renseigné ! Nicolas Sarkozy n'a jamais été attendu à cette réunion et Carla Bruni n'a pas parlé au téléphone avec son mari à ce propos. Selon l'une des participantes, Carla Bruni aurait vanté les mérites de son homme : "Il donne tout. C'est un passionné. Il a su gérer la crise grecque. Il veut sauver la France." Elle a également tenu à rassurer ces femmes, tout en précisant que dans le milieu "bobo et artiste qu'elle fréquente, il est mal vu de dire qu'on vote Sarkozy".
Des réunions qui pourraient bien se multiplier à l'approche de la date butoir. Et où il ne sera toujours pas question de Tupperware.