Depuis 2012, Carla Bruni a quitté le palais présidentiel de l'Elysée avec son époux Nicolas Sarkozy. Le couple a cédé la place à François Hollande accompagné dans un premier temps par Valérie Trierweiler, puis par Julie Gayet. La chanteuse et autrice a repris sa vie d'artiste et continue de répandre sa musique. Elle garde néanmoins un souvenir vif de sa vie en tant que première dame de France. Parfois en contant des anecdotes amusantes comme elle l'avait fait pour RTL, mais aussi en révélant les ombres du tableau. Dans l'édition du 9 novembre 2021 de Nice Matin, elle raconte ce que cela était d'être la femme du chef de l'Etat durant cinq ans, à travers les impitoyables médias.
En tournée à l'international pour promouvoir son dernier album Carla Bruni, l'interprète de Quelqu'un m'a dit est revenue sur son parcours. Elle a abordé son succès à l'étranger qu'elle n'explique pas vraiment, sa chanson en italien Voglio l'amore, titre sur lequel sa soeur l'actrice et réalisatrice Valeria Bruni-Tedeschi l'accompagne et la chanson Petit Guépard. Elle refuse d'y voir toute allusion aux rapports hommes et femmes et explique n'avoir jamais obéi à un homme, en ajoutant "et je n'ai eu que des hommes forts".
Aujourd'hui, elle est la moitié de l'homme fort de la France de 2007 à 2012, Nicolas Sarkozy, avec qui elle a eu une fille, Giulia, 10 ans. Récemment, elle a dévoilé sur Instagram un beau cliché avec lui en Egypte. Derrière la tendresse de cette photographie, il y a un homme, président de la République, et une femme, qui a affirme avoir gardé toute son indépendance. Pourtant, il y a des choses qui ont changé dans sa vie après l'élection de son mari : "Cela a changé ma relation aux médias. J'étais très confiante avant. Mais ça a été d'une telle brutalité que j'ai dû un peu me mettre aux abris. C'est tout. Mais c'est bien naturel. Je comprends que ça ait déstabilisé. Mais moi, je ne vois jamais une personne à l'aune de son mari ou de sa femme. C'est une forme de sexisme que je ne connais pas. J'ai été stupéfaite qu'on m'assimile à mon homme, que j'aime plus que tout, mais qui n'est pas du tout moi."